Réunion du vendredi 11
janvier 2019
Et
voici l’année 2018 est terminée, rangée au rayon des souvenirs, bons,
mauvais, tout est payé, balayé comme l’a chanté Edith Piaf; place à 2019 avec
ses souhaits, ses espoirs, ses projets, et ses premières réalisations. Nous
avons la santé, ou nous allons la recouvrer, c’est certain, notre moral est
au beau fixe et 2019 va être une belle année, nous allons, nous devons tout
faire pour cela.
Et
justement ce soir, nous nous retrouvons pour la première du second acte de la
présidence d’Alain, nous sommes dans « l’antre » de Pedro, qui a
organisé ce moment avec l’aide de Pierre notre popotier. Nous allons partager
le repas avec nos épouses ou compagnes et esquisser quelques pas de danse au
son des accords d’un trio de musiciens et chanteurs convié pour nous
distraire et cet ensemble composé de Gervais (saxophone, clarinette et voix),
Bernard (guitare et voix) et Marc (clavier et voix) va nous transporter
jusqu’à une heure avancée.
Nous
commençons par quelques bulles, et amuse-bouches, Pedro dirige la manœuvre de
main de maître, secondé par une cohorte de bonnes volontés, l’ambiance est
excellente et la musique plus qu’agréable. Quant au décor 41, il est encore
une fois l’œuvre de Gérard, toujours respectueux du protocole.
Deux
tables ont été dressées de belle façon autour desquelles nous allons nous
répartir pour déguster une choucroute de la mer puis le fromage, apprécier
les vins ad hoc et pour terminer la galette
des rois (en annexe quelques rappels
sur cette coutume) qui bien entendu désignera les reines et les rois.
Café et coupes d’un excellent crémant nous accompagneront au bout de cette
réunion 41, dans toute l’acceptation du terme, durant laquelle l’amitié se
sera exprimée sans modération. Si
quelques nuages parfois obstruent quelque peu notre ciel, notre esprit de
tolérance les chasse rapidement et ne subsiste que le plaisir de se retrouver
pour mieux nous apprécier.
Mais,
je serais très incomplet dans ma rédaction, si je n’ajoutais quelques « détails »
comme les bougies déposées sur les tables à l’intention des épouses et
compagnes par Josette, et également les
quelques mots du Président qui souligne combien il est important que nous
soyons réunis dans une atmosphère chaleureuse que nous savons faire naître et
perdurer. Notons aussi le taux de fréquentation particulièrement élevé
puisque ne manque que Jacques, pour lequel nous avons une pensée affectueuse
et à qui nous adressons nos souhaits de santé en cette année 2019, qui va
nous permettre de le retrouver de manière continue et ce définitivement.
Quant aux épouses ou compagnes qui n’ont pu se joindre à nous, nous leur
donnons rendez-vous lors de notre prochaine rencontre en duo.
Quelques Photos
A noter :
La prochaine réunion aura lieu le vendredi 25
janvier à 19h30 : interclubs à La Roche
sur Yon avec La Roche sur Yon 145
Pour cette réunion un tableau des présences
est joint pour complément ou modification éventuelle. Pour cette sortie,
pensez au covoiturage.
Lieu de rencontre : Restaurant Villa
128 128 rue Gutenberg La Roche sur Yon tel : 02 28 15 45 44
Ephéméride : janvier, février et mars
Jacques le 26 février
Gaby le 7
mars
Samedi 19 janvier 2019
Dominique Vasselet
Secrétaire
Tél.
dom : 02 44 41 25 18
gsm : 07 78 31 01 52
(N.B. les articles documentés ont pour
base Wikipédia)
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La galette
des rois est une galette traditionnellement élaborée et consommée dans
une majeure partie de la France, au Québec, en Acadie, en Suisse, au Luxembourg,
en Belgique
et au Liban
à l'occasion de l’Épiphanie, fête chrétienne qui célèbre la visite des rois mages
à l'enfant Jésus, célébrée le 6 janvier.
Histoire et Antiquité
Les
Saturnales par Antoine Callet 1783
La galette des rois tire son origine des Saturnales
(fêtes romaines situées entre la fin du
mois de décembre
et le commencement de celui de janvier), durant lesquelles les Romains
désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Ces fêtes
Saturnales favorisaient en effet l’inversion des rôles afin de déjouer les
jours néfastes de Saturne, divinité chthonienne. Au
cours du banquet au sein de chaque grande familia, les Romains
utilisaient la fève d’un gâteau comme pour tirer au sort le « Saturnalicius
princeps » (Prince des Saturnales ou du désordre). Le « roi d’un
jour » disposait du pouvoir d’exaucer tous ses désirs pendant la journée
(comme donner des ordres à son maître) avant d’être mis à mort, ou plus
probablement de retourner à sa vie servile. Cela permettait de resserrer les
affections domestiques. Pour assurer la distribution aléatoire des parts de
galette, il était de coutume que le plus jeune se place sous la table et nomme
le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du
service.
Époque médiévale
Au Moyen Âge,
les grands nommaient quelquefois le roi du festin, dont on s’amusait pendant le
repas. L’auteur de la vie du duc Louis II de Bourbon, voulant montrer quelle
était la piété de ce prince, remarque que, le jour des Rois (à l'épiphanie), il
faisait roi un enfant de huit ans, le plus pauvre que l’on trouvât en toute la
ville. Il le revêtait d’habits royaux et lui donnait ses propres officiers pour
le servir. Le lendemain, l’enfant mangeait encore à la table du duc, puis
venait son maître d’hôtel qui faisait la quête pour le pauvre roi. Le duc de
Bourbon lui donnait communément quarante livres, tous les chevaliers de la cour
chacun un franc et les écuyers chacun un demi-franc. La somme montait à près de
cent francs que l’on donnait au père et à la mère pour que leur enfant fût
élevé à l’école.
Tradition
Du XVIIe siècle aux années 1910,
la coutume voulait que les boulangers offrissent une galette des rois à leurs
clients. Compte tenu du coût élevé de cette pratique, la presse d'alors
rapporte que les artisans ont mis un terme à cette pratique, certains chiffrant
l’usage à un mois de bénéfice de leur commerce.
La part du pauvre :
L’usage commande de partager la galette en
autant de parts que de convives, plus une. Au Moyen Âge, cette dernière,
appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou
« part du pauvre » était destinée au premier pauvre qui se
présenterait au logis.
Un
sondage est réalisé en France en 2014 :
97 % des français goûtent cette fête, 85 % selon une autre source.
Ils mangent pour :
- 70 % une galette à la pâte feuilletée et à la frangipane, essentiellement dans le 3/4 nord de la France ;
- 11 % un gâteau à la pâte plus ou moins dense parfumée à l'eau de fleur d'oranger, principalement dans l'extrême sud ;
- 8% une galette à la pâte feuilletée, de la frangipane et de la pomme.
- 9 % en consomment plus de cinq. 68 % trichent pour donner la fève aux plus jeunes.
Galette
des rois et principe de laïcité en France
Lors de la préparation des cérémonies des
galettes en 2013 à Brest,
la mairie a décidé de retirer toutes les couronnes. Les services expliquent que
« Cette année, sur la couronne était inscrit le mot : Épiphanie.
À nos yeux, c'était faire rentrer le religieux à l'école, ce qui est interdit
par la loi ». Les années suivantes 2014 et 2015, la galette a été offerte
aux élèves sans problème.
Au
palais de l'Élysée
Au siège de la République, une galette géante
(40 fois plus grosse qu'une galette classique en 2018) est livrée chaque année
au Président de la République française depuis 1975. Mais selon le même
principe que la « galette de l'égalité » de la période
révolutionnaire, la galette offerte chaque année au Président ne cache aucune
fève, en souvenir de l'héritage de la Révolution française et du respect des
principes de la République.
La fève
La tradition de « tirer les rois » à
l’Épiphanie passe par la dissimulation d'une fève
dans la galette ; la personne qui obtient cette fève devient le roi (ou la
reine) de la journée.
L’emploi de la fève remonte aux Grecs, qui en
utilisaient pour l’élection de leurs magistrats. Les Romains se servant du même
moyen pour élire le maître des Saturnales, l’Église combattit longtemps cette
coutume païenne, avant de remplacer la graine par l’enfant Jésus, longtemps
cherché par les Rois mages.
Les premières fèves
en porcelaine apparurent à la fin du XVIIIe siècle. À partir de
1870, les graines de fève furent systématiquement remplacées par des figurines
en porcelaine ou, plus récemment, en plastique. Il existe une multitude de
fèves fantaisie que collectionnent les adeptes de la fabophilie.
La
couronne
La personne qui découvre la fève a le droit de
porter une couronne, puis choisit sa reine ou roi.
Dans la seconde moitié du XXe siècle,
les boulangers fournissent avec la galette une couronne en papier doré ou
argenté.
Les
boissons d'accompagnement
Jus de pommes, cidre, mousseux,
muscat
ou vins blancs, dont le champagne accompagnent le partage de la galette.
Bonne dégustation !
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