mercredi 26 juillet 2017

752- Angoulême 37 en visite aux pêcheries de St Simeux

STATUTAIRE du 07/07/2017-ANGOULEME 37    


Chers amis,

Nous étions réunis pour notre 1ère statutaire le vendredi 07 /07/2017
16 membres présents ainsi que nos épouses  
Notre nouveau président, Eric,  nous recevait non loin de chez lui à ST SIMEUX
Rendez vous pris à 19h pour une visite aux pêcheries  de ST SIMEUX

Ce mode de pêche est maintenant interdit; les propriétaires qui possédaient des droits de pêche pouvaient en hiver tendre des filets pour capturer l'anguille d'avalaison. L'anguille d'avalaison vit dans le fleuve et part à l'âge adulte en direction de la mer des Sargasses pour se reproduire. Les alevins mettent plusieurs années pour revenir, guidés par un instinct sûr, dans les fleuves et rivières d'où venaient leurs géniteurs.
L'anguille était donc pêchée quand elle descendait le fleuve pour son long voyage: les crues d'automne étaient généralement le moment du départ.
Aujourd'hui, les pêcheries ne sont donc plus utilisées, mais elles subsistent encore grâce  à l'association de sauvegarde des pêcheries de Saint-Simeux qui en fait l'entretien et la rénovation.

Paul FREMONT, Président de l’Association « Les essacs de Saint-Simeux » qui, depuis 2005, œuvre avec son équipe pour préserver, restaurer et réhabiliter ces installations millénaires.
Ces essacs étaient la propriété des agriculteurs, des habitants du coin qui s’en servaient pour pêcher des anguilles qu’ils revendaient ensuite. On en a trouvé trace dans les archives dès le XIVème siècle. C’était un bon commerce, notamment l’hiver, quand les anguilles d’avalaison étaient là, prêtes à repartir dans la mer des Sargasses. Il s’en prenait des centaines de kilos.
La révision des droits de pêche ces dernières années a découragé les gens d’entretenir les lieux et les essacs sont tombés à l’abandon. En effet, la pêche aux « essacs » est désormais interdite étant donné que les anguilles, en forte diminution depuis un quart de siècle, sont devenues une espèce protégée.
On accède aux essacs par bateaux, les « plates », pour comprendre leur fonctionnement. Les pêcheries sont construites en gros blocs de pierre de taille et forment des sortes de goulot. Les parties immergées, de conception ingénieuse, permettent de faire coulisser la « pelle » en bois dont l’extrémité inférieure taillée, s’enfonce dans une cavité aménagée dans le « radier ». On tend des filets dans le courant pour piéger les anguilles lorsqu’elles partent pour se reproduire vers la mer des Sargasses, au large de la FLORIDE où elles sont nées.
Pendant trois ans, entraînées vers nos côtes et les estuaires, par le Gulf-Stream, les jeunes anguilles ont remonté le cours de la Charente. Pendant dix à quinze ans, elles y grandissent jusqu’au moment de la migration.

Aprés une heure d’explication sur la pêche des anguilles, notre président nous recevait au restaurant « LE MAS CHARENTAIS »  à ST SIMEUX
Très bel établissement qui domine la Charente et ses écluses où un très bon repas nous attendait.

Prochain rendez vous à ROYAN  pour ceux qui le souhaitent le jeudi 10/08/2017 pour déjeuner à  12h au restaurant du  NOVOTEL   HOTEL CORDOUAN 6 allée des Rochers  17200 ROYAN
VOTRE SECRETAIRE
PP

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