Après avoir pris le
classique apéritif et fait connaissance avec notre conférencier de ce soir Guy
Talbot.
Il a fallu affronter notre trésorier qui bien que souriant n’en est pas
moins intraitable. Confortablement installé, inspiré par les gilets jaunes il a
réalisé un barrage filtrant, ainsi personne n’a pu échapper à sa sagacité.
(A signaler que ses cheveux sont curieusement placés sur le menton)
(A signaler que ses cheveux sont curieusement placés sur le menton)
Nous passâmes donc à table.
Une grande table était dressée où nous nous sommes installés avec nos épouses.
Notre président François II
nous a rappelé les événements à venir :
· Le 21 décembre
soirée musicale avec le club tangente.
· Le 11 janvier
soirée consacrée à la galette des rois et à nos royales épouses.
· Le
club de la Table Ronde organise une vente de vins au profit d’une association
caritative (soit Handisport, soit pour lutter contre le cancer de la prostate,
ou contre l’alcoolisme).

D’après ce que j’en ai vu le repas avait l’air agréable. Pour ma part les tomates non assaisonnées avec la feuille de salade étaient très bonnes quant à mon plat de résistance dont je vous montre la substance ci-dessous, j’ai léché l’assiette qui était encore un peu gouteuse.
Mais le principal était a
venir avec la conférence de Guy Talbot qui a fait l’exploit de raccourcir son
exposé de 6 H à 1 H30 ce qui nous a permis de dormir un peu cette nuit.
Quelle démonstration magistrale de l’intérêt que porte Guy Talbot sur :
LA PETITE
EGLISE
La « Petite Église »
des Deux-Sèvres est un phénomène religieux peu étendu géographiquement. Elle se concentre aujourd’hui dans le
Nord-ouest des Deux-Sèvres , essentiellement à Courlay, Cirières et Montigny.
L’origine de cette Église se trouve dans la politique religieuse de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul. Ayant besoin de la paix religieuse, il signe en 1801, un Concordat qui met fin à l’anarchie qui règne depuis la Révolution dans l’Église de France, partagée entre prêtres constitutionnels et prêtres insermentés ou réfractaires. Le catholicisme devient religion d’état.
Pie VI excommunie les insoumis et en 1792 la constituante et les envoie visiter la Guyane.
L’origine de cette Église se trouve dans la politique religieuse de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul. Ayant besoin de la paix religieuse, il signe en 1801, un Concordat qui met fin à l’anarchie qui règne depuis la Révolution dans l’Église de France, partagée entre prêtres constitutionnels et prêtres insermentés ou réfractaires. Le catholicisme devient religion d’état.
Pie VI excommunie les insoumis et en 1792 la constituante et les envoie visiter la Guyane.
1793 contre révolution en Vendée.
A Lyon les jansénistes,
comme en Poitou rendent leur culte clandestin.
Pas de prêtre donc pas
de communion
Le pape Pie VII reconnaît la République française et le gouvernement reconnaît le catholicisme comme la
religion « de la grande majorité des français ». Le Saint siège
laisse à Napoléon la possibilité de nommer lui-même les évêques et archevêques
qui devront prêter serment de fidélité au gouvernement établi. On procède
également à une nouvelle distribution des diocèses.
Les dispositions du Concordat promulguées
en avril 1802 sont inacceptables par un certain nombre d’évêques dont Mgr de
COUCY, évêque de La Rochelle (1789 - 1801)
Pas une mouche ne vole, l’attention est à son comble.
Le clergé réfractaire et ses fidèles
s’enfoncent résolument dans l’opposition.
Forte d’une communauté de 20 000 personnes en 1820, la « Petite Église » voit le nombre de ses
fidèles diminuer au fur et à mesure des décès successifs du clergé dissident.
En 1830 après la mort de leur dernier prêtre, ils décident de confier la gestion des offices à des
responsables issus de la communauté des laïcs.
Les critères de sélection des responsables de la communauté se basent non sur la richesse ou des
quartiers de noblesse mais sur la dévotion religieuse
Pas de prosélytisme,
chute progressive du nombre des pratiquants.
Le culte se pratique dans les chapelles pour ce qui est des cérémonies
de groupe mais il est possible de les faire chez soi en famille.
Le baptême est le seul sacrement donné par le responsable de la
communauté.
La confession se fait directement à Dieu et
les dissidents s’imposent eux-mêmes la pénitence.
Le catéchisme : le jeune dissident
apprend les principes de sa religion à l’occasion du catéchisme à partir du
« Petit catéchisme du diocèse de la Rochelle d’avant 1789 ». Il dure
environ un mois avant la communion.
Les enterrements : dans les communes où la
communauté dissidente est importante, le cimetière est divisé entre deux
parties : une pour les catholiques et l’autre pour les dissidents. Les
tombes sont tournées vers l’ouest
Les dissidents sont différents des catholiques
car ils pratiquent un culte tel qu’il existait avant la Révolution française.
SAMEDI
08/12/2018
Le concordat n’avait lassé
personne car dés 10 h le lendemain : alors que les gilets jaunes
paraissent calmes :
Lancement d’un pavé à la Mairie.
En présence de Mr le maire,
Yolande Rehault, Daniel Courant et Olivier Barreau, tous rats de bibliothèques,
le livre fut dévoilé.
Les discours ont mis en
valeur le travail de notre ami :
J’ai nommé Jean Claude FAUCHER.
Ce n’est pas un roman qui
ira aux orties dans quelques jours , mais un livre qui fera toujours
référence pour ceux qui se passionnent pour l’église Notre Dame .

Jean Claude à la barre
Jean Claude à la barre
Jean Claude nous a résumé
l’histoire des 7 archiprêtres, thème principal de son livre.
C’est à lui qu’il faut s’adresser pour avoir des
détails sur la ville de Niort, ses rues, ses places, ses archiprêtres, mais avant de lui poser des questions bêtes (à la M.V.) lisez son livre, sa bible sur l’église Notre Dame.
La suite sera faite quand Jean-Jacques rentrera de son séjour touristique à l’hôpital….
Le secrétaire par intérim
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