Très chers Amis 41,
Mon Dieu quel beau
week-end de passation ! Et quand je parle de Dieu, je pense surtout à notre
Président Patrick, qui avait organisé cet évènement de « main de Maître »
(Dieu, Maître, il ne faut peut-être pas que j’exagère, ses chaussettes vont
exploser !).
Je tiens tout
d’abord à m’excuser auprès des absents pour tout le mal que je vais leur faire,
quand ils vont découvrir ce qu’ils n’ont pu vivre et le manque que cela va leur
causer jusqu’à fin de leur vie (que je leur souhaite la plus longue possible…).
Nous nous sommes
donc retrouvés sur cette belle île d’Oléron, à l’hôtel « les Cleunes »,
charmant petit établissement récemment rénové qui correspondait parfaitement à
la multiculturalité de nos membres. En parlant de culture, qui, dans les
présents, peut me dire ce que signifie « les Cleunes ». ? Tous bien sûr ! Alors
pour ceux qui n’étaient pas présents, c’est le nom, en île d’Oléronais, donné
aux claires où l’on élève les huitres. Ça, c’est fait !
Après avoir pris
possession de nos chambres, dont certaines avaient été surclassées (le
Président n’accepte que le liquide), nous nous sommes retrouvés au piano bar,
pour un premier apéritif et pour attendre les derniers (du moins, ceux qui
n’avaient pas choisis de nous retrouver au restaurant).
Après une vingtaine
de minutes à sillonner les petites routes de l’île, nous sommes arrivés au
fameux « La Roue Tourne », auberge typique située en pleine cambrousse, et là,
interrogation : allions-nous pique-niquer dehors, près du feu allumé sur le sol
par les aubergistes, à la merci des moustiques affamés habitant dans les marais
? non ! C’était seulement le gigantesque four à ciel ouvert où allaient bientôt
brûler les moules sur le lit boisé.
Et re-apéro !!!
Installés devant de grandes tables rectangulaires, nos fesses délicatement
posées sur des bancs en bois (finalement bien pratiques pour le déroulement de
la soirée).
Et c’est là
qu’arrivèrent les impressionnantes éclades ! Imaginez de grands madriers de 6 m
de long, couverts de moules bien alignées et sortant du fameux brasier plus
haut décrit. Mais plutôt que d’imaginer, les photos suivantes témoignent de ce
spectacle impressionnant :
Au choix : blanc,
rosé ou rouge permettaient d’accompagner les moules et facilitaient le passage
des quelques coquilles inévitablement ingérées…
Les esprits
commençaient à s’échauffer, en même temps que le chanteur/guitariste se mettait
à entonner des chansons connues et entraînant irrésistiblement notre envie de
les accompagner !
A la fin de
l’entrée, on aurait dit un banquet de garagistes qui se seraient mis à table
aussitôt après avoir réparé les voitures et fait les vidanges, sans passer par
la case lavage des mains, tellement celles-ci étaient noires, jusque sous les
ongles ! (Ne recevez pas 20.000)
L’ambiance montait,
montait, montait !!! Et c’est là qu’arrivèrent les monstrueux plateaux de
fruits de mer : huitres, crabes, langoustines, palourdes, bigorneaux, bulots…
alignés sur d’autres madriers de 6 m de long : MAGNIFIQUES !!!
Pour les absents qui
ne peuvent imaginer une seule seconde le spectacle, en voici les images :
Et le vin coulait… et l’ambiance montait, mais il n’y avait pas que l’ambiance qui montait, et nombreux d’entres nous se retrouvèrent debout sur les fameux bancs à chanter et frapper dans les mains. Quelle fête mes amis ! Patrick nous avait promis une soirée délirante et c’était bien la cas… Voyez vous-même :
Et le vin coulait… et l’ambiance montait, mais il n’y avait pas que l’ambiance qui montait, et nombreux d’entres nous se retrouvèrent debout sur les fameux bancs à chanter et frapper dans les mains. Quelle fête mes amis ! Patrick nous avait promis une soirée délirante et c’était bien la cas… Voyez vous-même :
Certains n’étaient
pas venus pour rien, et pendant que d’aucuns commençaient à danser, ils
s’appliquaient à finir leur partie de madrier ne laissant « d’épave » (c’est du
vendéen) que les pauvres algues tapissant le plateau. Je ne citerais personne…
Le repas se termina en chansons et nombre d’entre-nous se trémoussèrent (voire cascadèrent).
Le repas se termina en chansons et nombre d’entre-nous se trémoussèrent (voire cascadèrent).
Après ces agapes
festives et réjouissantes, tant le bonheur d’avoir vécu un instant si original
nous enchantait, ce fut l’heure de rentrer à l’hôtel. Mais la soirée n’était
pas finie, car notre Philippe Raimbaud national avait eu la bonne idée de fixer
la date de son anniversaire le jour- même et l’animal n’étant pas sans
ressources, avait prévu de quoi l’arroser.
Les plus courageux,
surtout les plus « bois sans soif », se retrouvèrent sur le parking de l’hôtel
« au cul du camion » ou plutôt derrière le coffre de la voiture de Philippe,
qu’il avait pris soin de garnir de quelques bouteilles de mojito et de
Schweppes, ayant poussé le détail jusqu’à fournir les glaçons !!! Le dîner ne
devait pas être assez arrosé, car les 3 bouteilles de mojito furent vidées en
un temps record.
Philippe avait même
eu le bon goût de faire réaliser par SPACE X un magnifique spectacle dans la
voute étoilée.
C’est un peu fatigué
que nous rejoignîmes notre lit et pour certains, leur épouse endormie.
Là
je suis désolé, mais je n’ai pas de photo !!!
C’est à 9 heures le
lendemain matin qu’était fixé le rendez-vous du petit-déjeuner et certains
visages reflétaient quelque-peu les excès de la veille. A la démarche de
quelques-uns, on aurait dit un congrès de Tamalou et de Bobola ! Mais ne soyons
pas médisants, c’est vrai que ce n’est plus la Table Ronde et qu’il n’y a pas
de limite d’âge.
Quand je dis
organisée, là j’exagère un peu, car bien que des navigateurs expérimentés (que
ce soit sur mer ou dans les airs), carte en main, nous ouvraient la voie, force
est de constater que les cartes de l’île devaient avoir eu un problème
d’impression. Entre voies sans issue, une arrivée sur du sable impossible à
pratiquer en vélo ou nature sauvage à traverser au péril de nos vies, notre
virée cycliste n’avait rien à envier à Kho Lanta.
Néanmoins et toute
blague mis à part, notre périple ensoleillé fut bien agréable et c’est dans la
bonne humeur générale que tout le monde pédalait.
Nous avions
rendez-vous dans un charmant restaurant en plein marais, pour que les muscles
mis à rude épreuve puissent se reposer et que les sportifs du 41 récupèrent les
calories largement dépensées lors de ces efforts intenses (ne le dîtes pas,
mais presque tout le monde avait un vélo électrique).
Après le
repas, retour au petit port pour rendre les vélos et c’est la mort dans l’âme
que nous dûmes nous séparer jusqu’au soir, pour vivre ce moment protocolaire,
redouté par certains, mais convoité par d’autres : la passation officielle de
pouvoir !
Mais nous n’en
étions pas là et quelques-uns préférèrent poursuivre l’aventure ensemble et
rester sur place pour flâner, voire lèche-vitriner aux belles cabanes du
Château d’Oléron.
D’autres néanmoins
choisir de s’envoyer en l’air (comme s’il ne l’avait pas fait suffisamment ce W.E.) avec notre
pilote Daniel.
Mais le clou du
show, moment tant attendu par les 41, qui savent qu’une soirée organisée chez
les Perraguin est un moment inoubliable, se profilait et là… On peut dire
qu’ils n’ont pas été déçus, tant la beauté et la préparation du lieu relevaient
d’une réception digne du feu Eddie Barclay.
Tout commença par un
apéritif copieux et varié, dispensé près de la piscine sous une tonnelle
protectrice :
Puis
ce fut le moment officiel de la passation, avec le discours de l’ancien
président qui, finalement, trouvait que son année n’était pas si
catastrophique, celui du nouveau qui promettait un nouvel exercice bien
meilleur que le précédent, mais qui, magnanime, offrit des cadeaux de
remerciement au futur Past-président et à son épouse qui dû supporter
l’engagement total et chronophage de son mari.
Puis se fut la
présentation du nouveau bureau, vendu comme une équipe de choc
prête à bosser
dur pour dépoussiérer ce club vieillissant et secouer les membres
engourdis (je
parle des personnes), dès le mois de septembre prochain (Pour certains,
ce
n’est finalement qu’une équipe de « bras cassés », mais cela n’engage qu’eux
!).
La cérémonie
officielle étant terminée, tout le monde se dirigea vers l’annexe du château
Perraguin où devait se trouver le dîner.
Avant d’emprunter la
périlleuse échelle de meunier menant à l’antre des agapes, les 41 furent priés
de rester dans la salle de projection privée de nos hôtes.
Quelques 41
audacieux et courageux avaient entrepris de réaliser un petit film sur le thème
des « Brèves de Comptoir ». Quatre minutes cinématographiques, mais deux
soirées délirantes et un fastidieux travail de montage réalisé par Frédéric. Au
final, la version préférée fut visiblement celle du Making-off…
Merci à Thierry pour
la mise à disposition du studio de tournage, merci à Patrick, Christophe, Fred,
Olivier, André et Philippe pour leurs excellentes prestations qui resteront,
celles-ci également, dans les annales.
La filmographie du
Club 41 244 sera bientôt disponible sur Netflix…
Une fois
notre ascension terminée, nous découvrîmes un spectacle féérique, digne des
plus belles réceptions royales. Rita, la grande maîtresse des orgies
quarantéunesques, avait fait fort ! Voyez vous-mêmes :
Repas fin, réalisé
entièrement par la Maîtresse de maison et agrémenté d’un Bordeaux issu d’un
magnifique Jéroboam (5 l), à moins que ce ne fut un Impérial (6 l), apporté par
Fred qui l’avait reçu lors de sa propre passation.
Bien entendu, nous
ne pouvions passer une agréable soirée sans que celle-ci fût agrémentée de
l’indétrônable chanson à ripounner de notre Thierry local : « Un pied Mariton »
!
Une fois le festin
achevé, nous redescendîmes au cinéma, reconverti en Dancefloor pour entamer la
soirée dansante :

Allez j’vous bise et
à bientôt pour de nouvelles aventures…
Votre
bien dévoué Secrétaire, Philippe
Bourgoin.
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