mardi 8 juillet 2014

Les Remparts 289 en balade pour une belle Passation

article n ° 171 


  Ce dernier week-end la forêt landaise a beaucoup perdu de son calme et ce pour deux raisons importantes.
- La 1ere était le vrombissement des réacteurs des avions qui participaient au meeting aérien de la base Cazaux, 
-  et la deuxième était la vibration imposée aux troncs des pins par les éclats de voix d’un Stéphane particulièrement en forme à moins que ce ne soit l’iode qui ait eu sur lui des effets dopants.

Nous partîmes en effet à 13 d’Angoulême en ce samedi matin tranquille, juste un peu inquiets du retard de notre organisateur, vers une destination inconnue de tous sauf de lui.

Nous dirigeant vers le nord, la distribution du road book nous intima l’ordre immédiat tout comme nos GPS de faire demi-tour dès que possible et de mettre le cap au sud vers la destination finale qui commençait à se dessiner. Mais quel suspense…

Et surtout quel plaisir une fois arrivés en vue du panneau

Là par un prompt renfort (celui du club 41 local) nous nous vîmes plus de vingt en arrivant au port. Ou du moins dans la pinède où nous attendait un pique-nique de chez pique-nique.


 


On ne sait d’ailleurs pas, à l’heure où j’écris ces lignes, si ce fut plus pique ou plus nique…le doute subsiste après quelques discrètes absences dans la bien nommée pinède.

 
L’ascension de la dune du PYLA faisait partie du menu et nous aida à digérer celui copieux ingéré précédemment tant la vue au sommet était encore plus délicieuse que les apéritifs, saucissonnades, poulets rôtis et autre rosé bien frais qui ne facilitèrent quand même pas l’escalade fusse-t-elle effectuée en empruntant les escaliers et pour d’autres à dos d’homme.





 
La dune a même pavoisé un instant aux couleurs du club 41
et on a évité de peu que le chien ne fasse ses besoins sur le drapeau de Georges alors que Léo avait trop peur de ne  pas être dans le cadre.
Marie et Stéphane se sont essayés à la barre de fer…la barre de fer des exercices, la barre de fer des abdominaux etc etc.

C’est, les yeux remplis par la vue splendide du banc d’ARGUIN  et de l’ensemble du bassin que nous gagnâmes les chambres réservées dans un hôtel sympathique méritant bien ses trois étoiles afin d’y passer quelques minutes car le rendez-vous suivant, sur le port cette fois, était fixé à 17 heures. Le port me direz-vous ? Pourquoi faire si ce n’est du bateau n’est-ce pas ? Là le suspense était moindre et nos amis 41 arcachonnais nous attendaient à bord d’une armada de trois jolis bateaux de plaisance qui nous baladèrent sur le bassin jusqu'à l’île aux oiseaux avant d’aller nous perdre et nous amarrer au beau milieu des parcs à huîtres où nous attendait la plate d’un 41 ostréiculteur sur laquelle les festivités de la passation de collier pouvaient désormais avoir lieu.

 






 

 
  Après avoir quand même rallumé la chaudière avec les mêmes ingrédients que le midi, les échanges purent avoir lieu.

Je veux par « échanges » parler de celui du collier bien sûr, des cadeaux que se sont offerts mutuellement les présidents présent et futur avec des niveaux de qualité sensiblement différents puisque Georges fut gratifié d’une tablette numérique. Rien que ça ! Alors que Christian reçut lui un accessoire fort utile qui est une bouée porte verre pour la piscine. Ce sera un super accessoire pour l’inauguration de celle de Bernard. Nous avons même assisté au passage furtif d’une cravate qui n’avait a priori rien à voir avec l’événement. Quoique…   

« Echanges » il y en eut aussi plus en rapport avec le milieu c'est-à-dire que le niveau d’humidité augmenta proportionnellement avec la vitesse de sortie des seaux d’eau qui eurent pour effet de bien rafraîchir l’ambiance dans le bon sens du terme et ce sous le regard interloqué de nos amis girondins.


Des paniers d’huîtres ayant atterri sur le pont du bateau

 

 

 il n’a pas fallu longtemps pour qu’ait lieu une dégustation en règle de ce délicieux légume qui poussait à quelque centimètres sous nos pieds.

Le soleil décida à son tour de lâcher l’affaire, nous sommes donc rentrés au port qui pour déguster du cognac « au cul du camion » (les Girondins !  faut pas leur en promettre !) qui pour aller se changer, humidité oblige… d’autres pour aller se doucher, tout ça en vue de finir la soirée à la fête de la musique locale dont les rumeurs parvenaient jusqu'à nos oreilles.

C’est après une longue…très longue marche que n’entendant plus ce fond musical nous avons dû nous rendre à cette cruelle évidence…ils ont coupé le son à minuit et une fois sur place tout Arcachon prenait la direction de sa literie préférée. Petit début de saison pour cette belle ville.

Après s’être un peu consolé en buvant une bière,  nos lits ont été les bienvenus car la journée avait quand même été bien remplie et sans incident notoire sauf à la toute dernière minute où on frôla la catastrophe lors d’un calcul un tant soit peu optimiste de la charge de l’ascenseur de l’hôtel qui se bloqua entre deux étages et en déclencha l’alarme paniquant ses occupants…

La journée du lendemain devait débuter matinalement mais sous un soleil radieux et c’est après un petit déj. copieux que les mines se firent plus joviales.

Un guide de la ville nous attendait afin de nous mener vers une visite commentée des plus intéressantes de la ville historique et quel historique… C’est avec une discipline scolaire que nous avons écouté notre guide intarissable nous compter la naissance de la ville il y a moins de 200 ans à nos jours dans le menu détail tout ça en nous baladant dans le dédale des rues des hauteurs d’Arcachon inconnues des charentais que nous sommes et nous montrant des demeures de rêve dont les prix font eux aussi rêver les pauvres charentais.

 
Intarissable était notre guide mais…tarie avait été pendant ces longues heures de déambulation la source qui nous avait alimenté en rosé depuis notre arrivée la veille et c’est assoiffés et affamés que nous avons gagné le restaurant, lieu du dernier rendez-vous de ce week-end, où nous avons pris ce dernier repas arcachonnais qui, à défaut d’avoir été excellent, a eu au moins le mérite d’être le plus équilibré de tout notre périple.

  L’heure du retour et pour certain de la sieste sonna et tout le monde a embarqué dans son véhicule en direction d’Angoulême certes un peu tôt mais juste assez pour éviter le trafic du dimanche soir sur ces routes girondines un peu encombrées.

Un grand moment de solitude dans le minibus que je conduisais lorsqu’en me retournant 7 des 8 occupants ronflaient à poings fermés.
 
Le trajet se fit néanmoins pour certains chargés de bourriches d’huîtres et pour d’autres déchargés de quelques points sur leur permis de conduire mais nous amena inexorablement dans l’eau de la piscine dans laquelle se terminèrent respectivement la vie d’une centaine d’huîtres, l’existence de plusieurs bouteilles de rosé et par la même occasion notre sympathique week-end surprise qui fut à tout point de vue une totale et mémorable réussite.

Un grand merci à ou aux organisateurs, un coup de chapeau à nos amis girondins pour leur accueil chaleureux  et une très bonne et riche année de présidence à Christian.
Vivement Juin 2015 !mais d’ici là nous aurons plein de choses à faire et déjà nous voir nombreux
le 18 juillet chez Stéphane.
A bientôt
FRED           

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