Samedi
27 octobre ….. Nous y sommes enfin !
Cela fait des
semaines que nous en parlons, que nous y pensons, que nous y travaillons, et ce
jour est arrivé. Que nous réserve-t-il ?
Bien-sûr nous affichons une confiance de circonstance, bien-sûr nous y
croyons, mais quelque part, au plus profond de nous, une légère crainte se fait
sentir. Nous voudrions tellement connaître le succès, pour nous, pour le club,
mais aussi et surtout pour Gaby, qui s’est tant investi dans ce projet, ce
vide-grenier, une première pour beaucoup.
Depuis des mois nous
emmagasinons ici et là quantités d’objets de toutes sortes. Nous démarchons
auprès de nos connaissances, de nos voisins, de nos amis, et la récolte a
dépassé nos espérances. Depuis quelques semaines, nous avons soigné la
communication, utilisant les sites de nos associations dans lesquelles nous
pratiquons nos loisirs, et même dans les médias ce qui ne nous est pas
familier ; Ouest-France, le Journal Des Sables, informent leurs lecteurs
et nous avons recours à « Internet » par personnes interposées.
Ces derniers jours,
nous avons envahi les rues de nos trois communes du Pays des Olonnes, disposant
les affiches aux endroits stratégiques. Rien n’a été laissé au hasard, Gaby a
pensé à tout et nous a rappelé à grand renfort
de messages le rôle de chacun et planifié nos tâches. Ce dernier
vendredi, nous avons pris possession de la salle et installé nos stands,
transporté nos stocks et disposé ceux-ci de façon attractive sous l’œil avisé
de Josette à la manœuvre avec autorité et dynamisme.
Et voilà, il reste
une nuit d’attente ; demain le grand jour et … je suppose que certains ont
cogité en ces dernières heures avant l’ouverture des portes et l’accueil des
premiers chineurs.
Mais
revenons quelques mois en arrière.
Comment en
sommes-nous arrivés à l’organisation de ce vide-grenier ? L’idée a germée
dans l’esprit de Bernard, qui nous l’a exposée, et nous l’avons trouvée
séduisante. Le loto ayant montré ses limites après une longue période faste, il
fallait se renouveler, alors pourquoi ne pas essayer, surtout que
l’investissement financier était vraiment minime. Nous avons décidé d’y
réfléchir, chacun de son côté et d’en reparler.
Mais Gaby a saisi la
balle au bond, quoi de plus normal pour l’excellent footballeur qu’il fût. De
suite, il reprit l’idée à son compte et élabora le tableau de marche de A à Z,
ne négligeant aucun aspect. Persuasif, inventif, dynamique, didactique,
inlassablement il nous entraîna dans l’aventure, qui était devenue son
aventure. Il avait une revanche à prendre, enfin c’est ce qu’il pensait, et
rien n’allait le faire faillir.
Gaby, si nous devons
remercier Bernard pour l’idée et pas seulement, nous devons te remercier
d’avoir été notre moteur et de nous avoir donné une belle leçon de
persévérance, et même d’opiniâtreté. Toi, le doyen de ce club, tu as été le
plus jeune d’entre-nous et nous graverons ceci dans notre mémoire. En conclusion,
bel exemple d’un esprit 41.
Et pour finir vraiment,
nous ne pouvons ne pas associer Claire, qui a partagé tes heures de doute et
d’espérance, ni ta famille présente à tes côtés en ce samedi.
Une
belle histoire …
Si un vide-grenier
est surtout destiné à récupérer quelques subsides, qui seront utilisés pour des
actions d’assistance à une belle et
noble cause, ce qui est notre cas, il permet aussi de redonner à des objets une
nouvelle vie et leur éviter une triste fin dans une déchetterie par exemple. Il
procure aussi au chineur la joie de redécouvrir quelques souvenirs enfouis dans
un coin de son esprit voire de son cœur et qu’il va raviver, souvent c’est un
pan de sa jeunesse qui lui revient où se mêle mélancolie et nostalgie, et
chaque fois qu’il regardera le fruit de sa transaction, ce cher passé se
manifestera.
Et un vide-grenier réserve aussi parfois de
belles surprises sur le plan humain. Voici une petite anecdote qui m’a été
rapportée par Bernard, et que je ne résiste pas à partager.
Un petit garçon au
physique avantageux est devant le stand de Bernard, il regarde avec envie un
modèle réduit de camion, il s’enquière du prix, cinq euros lui dit Bernard. Le
petit garçon s’éloigne pour demander à sa maman si l’achat est possible. Il
revient quelques instants plus tard, la réponse est négative. Bernard lui
propose alors l’objet à trois euros, l’enfant se rapproche de sa maman, même
réponse. Revenu au stand, toujours avec le même regard, il confie sa
déconvenue.
Bernard lui demande
alors si le petit camion lui plaît
vraiment. Oh ! oui Monsieur. Eh bien ! je te le donne.
L’enfant, dont les yeux bleu azur s’illuminent pour la plus belle
reconnaissance qu’il puisse témoigner, saisit avec précaution le petit camion
et rejoint sa maman. Quelques minutes s’écoulent, et le petit blond revient une
fois de plus, cette fois accompagné de sa maman qui va remettre à Bernard la
somme de trois euros.
C’est presque une
fable de « La Fontaine » que
nous pourrions intituler : « Le petit chineur, la maman et le gentil
brocanteur » (brocanteur pris dans le sens d’occasionnel pour satisfaire à
la légalité). Nous y avons tous les ingrédients y compris la touche finale de
morale.
Et
d’autres beaux gestes …
Ici et là, j’ai ouï
dire que devant des cas patents de nécessité, certains parmi nous avaient remis
quelques vêtements d’enfants à des familles qui de toute évidence en avaient
grand besoin. Merci à eux pour ces attitudes qui les honorent et qui par
ricochet honorent notre club 41.
A
table …
Pour terminer la
journée, nous partageons ce que nous avons amené, le repas style « Auberge
espagnole » que nous avions déjà testé, se renouvelle, et nous donne
entière satisfaction. Repus et contents, un peu soulagés aussi, il ne reste
plus qu’à remettre la salle dans son état initial. Demain, les équipes prévues
à cet effet, récupéreront les affiches et dans quelques jours nous reprendrons
le cours de notre programme 2018 – 2019. L’aventure vide-grenier s’achève ;
peut-être se reproduira-t-elle ; l’avenir nous le dira.
Le
résultat …
Dans chaque groupe,
il y a les pessimistes, qui se disaient : « on peut faire quelques
sous » ; les prudents qui disaient : « à partir d’un
certain montant, ce serait pas mal » et les optimistes qui disaient :
« on devrait atteindre telle somme ».
Finalement, tous ou
presque étaient dans l’erreur. En effet le résultat obtenu dépasse toutes nos
espérances. Pas seulement financièrement (vous en avez été informés par
ailleurs), mais nous nous sommes rendus compte que le côté humain représentait
une facette que nous n’avions pas vraiment
envisagée. Les contacts avec les chineurs sont précieux. Et cette œuvre
collective que nous avons entreprise aura renforcé les liens qui nous unissent
au sein de notre club. C’est peut-être cela le plus important, réaliser
ensemble : voici la vraie réussite.
Fin du
Ephéméride : octobre,
novembre et décembre
Jean-Guy
le 2
octobre que vous n’aurez pas oublié
Pedro le 5
octobre que vous n’aurez pas oublié
Gérard le 10
octobre que vous n’aurez pas oublié
Dominique
Vasselet le 8
novembre
Dominique
Décis le 16
novembre
Robert le 18 novembre
Michel le 18 novembre
Pierre
Loiret le 28
novembre
Guy le 26 décembre
Le secrétaire, Dominique Vasselet
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