Compte rendu de la statutaire
du 20 Janvier 2014
Absents excusés : Christian, Dominique, Franck et
Jean Claude.
A noter l’absence de notre Président qui se
lance dans la bataille des Municipales dans son fief du Chalard.
Notre
statutaire sera ce soir centrée autour d’une conférence - débat sur le
milieu bancaire par Messieurs Christophe B et Jean Marie P respectivement
Directeur de la Banque Populaire du Centre pour le Département de la Hte
Vienne et Directeur de l’agence Carnot de la même BPC.
Cette
conférence est à l’initiative de notre doyen Daniel appuyé dans ses démarches
par Gilbert.
Après un tour de table, les principaux 3’ :
Alain : a reçu un P.V. pour
franchissement de feu rouge avec la Traction au Gond-Pontouvre en revenant du
Rallye des Remparts
Gilbert : a subi une
intervention de cardiologie jeudi
dernier avec pose de stents. Il est ressorti vendredi de la clinique. Il semble
aller bien et n’a pas freiné ses activités.
Roland : nous dresse un
bref compte rendu du C.N.R de Caen dont il parlera d’avantage à la prochaine
statutaire. Il rappelle aux membres concernés les modalités du voyage à
Bruxelles.
Début de la conférence
Mr Christophe B, auquel Daniel a fait
parvenir nos questions et les sujets que nous souhaitions voir aborder, commence
par nous brosser un portrait de sa société. A l’origine, la Banque Populaire, fondée
par des artisans au 19ème siècle, avait pour objectif de faciliter
le business.
La BPCE est née de la fusion de la Banque Populaire et
de la Caisse d’Epargne. Elle emploie 130.000 salariés en France et est la 2ème
banque française ; la première étant le Crédit Agricole en termes de
nombres d’agences. Pour la zone euro, les plus importantes sont BNP Paribas et
Santander, banque Espagnole axée
majoritairement vers le marché sud-américain et qui est en train de réussir,
par le rachat de 3 banques Anglaises, sa diversification vers l’Europe de
l’Est.
Ce qui s’est passé en 2008 : le CAC
40 a perdu 40% de sa valeur suite, entre autres, à la défaillance de Lehman Brothers ,
banque d’investissement multinational proposant des services financiers
diversifiés aux autres banques.
A l’origine de ce problème, la responsabilité du
gouvernement américain qui, après le 11 septembre 2001, a voulu relancer son
économie coûte que coûte en inondant le marché de dollars et en proposant des
prêts à 1% afin de rendre tous les Américains propriétaires. Cette stratégie a
eu pour conséquence immédiate la réduction des placements qui n’avaient plus de
rentabilité. Egalement, des courtiers qui se partagent le marché américain
génèrent auprès des banques des milliers de transactions avec un minimum de
garanties. Des gens considérés auparavant comme insolvables se voient proposer
des prêts, mais à taux variables ! (alors que les banques traditionnelles
se basent sur la solvabilité des emprunteurs, les banques anglo-saxonnes se
basent, elles, sur la valeur du bien acheté).
Les contentieux sont bien à
la charge des courtiers mais ces derniers ont titrisé les dettes de leurs
clients sous forme de parts de société qui se trouvent mélangées avec des
valeurs solides et vendues à toutes les banques.
Les créances douteuses se multiplient, les
clients abandonnent aux banques les biens qu’ils ne peuvent plus payer.Les banques disparaissent les unes après les autres.
Certains gouvernements réagissent en nationalisant les banques comme au Royaume Uni, d’autres comme les banques américaines, sont abandonnées. La BPCE est touchée au moment de la fusion. Ce sont surtout les filiales de financement et d’investissement qui trinquent : Natixis commence par perdre 1Md €. Alors que les actionnaires renflouent, la banque perd encore 1 puis 2 milliards € de plus.
L’importance de la dette
fait qu’elle ne peut plus être compensée en interne ; les pouvoirs publics
interviennent. Les établissements
bancaires se regroupent, à l’exemple de BNP qui absorbe Fortis, plus grosse
banque du Benelux, créant à long terme un risque systémique de voir la
défaillance d’une banque entraîner la chute des autres banques et la faillite
de milliers de clients
Le débat est animé autour de la table,
de nombreuses questions sont posées à nos intervenants sur les fameuses agences de notation, sur la
crise des subprimes, etc
Il
est question ensuite de la situation de l’Espagne qui a su réagir par des
réductions de coût du travail mais en appauvrissant sa population. Les
investisseurs sont en train de revenir et les exportations repartent à la
hausse. Les lois votées par les Anglais sur le chômage, supprimé en cas de
refus d’emploi, ont entraîné une réduction
des dépenses des 2/3 dans ce domaine. Les Allemands, en proposant des
emplois précaires, ont fait eux aussi baisser le coût du travail et remportent
des parts de marché par du dumping. Notre pays, à cause de son millefeuille
social, quatre fois plus de fonctionnaires/habitant qu’en Allemagne, a du mal à
réagir.
D’autres questions sont posées,
notamment sur la Banque Publique d’Investissement créée pour venir en soutien
des autres banques, et les réponses demanderaient plus de temps. Marc, qui
tient le maillet ce soir, remercie nos conférenciers qui ont bien répondu à nos
attentes et aux questions collationnées par Daniel et lève la séance.
- Rappel aux distraits Pas de statutaire le 17 Février mais un interclub avec Limoges em@il le 20 Février au Golf de la Porcelaine à 20h.
- Merci aux dames de contacter Marie L. qui propose une soirée cinéma.
RAPPEL : vous pouvez retrouver le compte rendu
du club sur le blog de la Région
www.lesclubsdelacinquieme.blogspot.fr
Mémo de l’année
Lundi
03 Février 2014 Statutaire
7,8,
9 Février 2014 Voyage
à Bruxelles
Jeudi
20 Février2014 Statutaire
chez Em@il et sortie cinéma pour les dames.
Lundi
3 Mars 2014 Statutaire
panier chez Gilbert.
Lundi
17 Mars 2014 Conférence
Oradour
La citation du jour :
"Banquier: Homme secourable qui vous
prête un parapluie quand il fait beau,
et vous le réclame dès qu’il commence à
pleuvoir."
Citation de René Bergeron
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| Les Limousins au CNR de Caen |
article n° 80
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