dimanche 23 novembre 2014

Belle et chaude soirée Beaujolais au 41-37 d’Angoulême

ANGOULEME 37
5ème région
article n° 237


 
 
 
 
 
       
           Disons-le tout net, c’est davantage pour satisfaire  une lointaine tradition que pour glorifier les qualités de ce breuvage, qu’au 41-37,  pour chaque sortie du Beaujolais nouveau, on fait la fête. C’est comme ça !

     Et pour preuve de l’intérêt à la chose, nous étions quand même 31 présents.
Bien sûr, j’entends déjà  les quolibets : « Pour picoler, les 41 sont toujours là ».

Argument fallacieux ou pas, pour nous le sujet est résumé par Bernard P., expert en Beaujolais  «  c’est d’abord un plaisir de boire du Beaujolais nouveau, vin populaire et sans manière, qui ne se hausse pas le col, vin d’amis et de famille.   Après le 1er novembre et la fête des morts, le 11 novembre, avec la commémoration de la guerre 14/18, c’est une fête qui tombe à point nommé, elle met du baume au cœur et le sourire aux lèvres. »
On partage cet avis !
Tout d’abord, on s’affairait devant le bar, où nous attendaient bouteilles et canapés. Les verres se vidaient, se remplissaient, se revidaient, les opinions circulaient sur la qualité du breuvage, chacun persuadé que la bouteille suivant serait surement meilleure.

 

D’un avis unanimement partagé, le Beaujolais nouveau avait cette année un défaut. Non par excès de fruit rouge, banane, mure, ou autre cosmétique, il souffrait d’un mal mystérieux jusqu’alors inexpliqué.

Car sans effort ni volonté particulière de chacun, le contenu des verres disparaissait quasi instantanément..

Mais fort heureusement, la cave était copieusement fournie, et c’est même sans déplaisir que nous nous sommes accoutumés à ce bien curieux défaut.

 

 
 
 
 
Ainsi l’apéritif dura longtemps, très longtemps, si bien qu’au final, selon la restauratrice, et avant même de passer à table, 12 bouteilles avaient déjà subi un sort.

Considérant la sobriété de nos épouses, autant dire que ça commençait fort.

 

C’est donc parfaitement réchauffés que nous passâmes à table.

La restauratrice  nous avait réservé une surprise : une chanteuse britannique équipée du matériel Karaoké nous accompagne, fort bien d’ailleurs, durant toute la soirée.

Dans un large registre de variétés françaises et étrangères, sur des rythmes entrainants, une ambiance musicale d’un niveau sonore quelque peu bruyant mais qui, pour notre plus grand plaisir forma rapidement la salle en piste de danse.

Même Pascal s’essaya au karaoké, plutôt bien !
La Magistrale Poule au Pot

Arrosé comme il se doit, le repas concocté par notre grand Jacques fut copieux et roboratif.  Bien que vendredi, nous eûmes droit à une magistrale poule au pot dont les photos ci-dessous se passent de commentaires.

 

Malgré le beaujolais qui fort heureusement facilitait la déglutition, beaucoup ne purent venir à bout de ce plat monumental, « les molaires baignaient »…

 

Et pour faciliter la digestion, avec le café un petit coup de Gibolin, là !

 

Voilà ! Et au dernier pointage de la restauratrice, nous en étions à 26 bouteilles de Beaujolpif sacrifiées pour l’ensemble de la soirée !

Pas si mal pour un « canal historique »… bien qu’aux dires d’anciens, nous étions encore loin du record. En clair, ce fut une chaude et très sympathique soirée, dans la tradition de nos sorties Beaujolais nouveau.

A renouveler l’an prochain,   mais sur ce point, …dormons tranquille !

Retour à la maison sans histoire, pas  le moindre petit contrôle sur la route. Du bol !

Je ne voudrais pas terminer sans saluer et remercier au travers des photos ci-dessus notre vétéran Jacques Bl., initiateur et organisateur de cette soirée.

Comme vous le voyez, il a toujours la pêche le bougre !

Encore merci Jacques  et à la prochaine !!!

Bien amicalement à vous tous.

Le scribouillard du 41-37

Albert


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