jeudi 5 novembre 2015

CR STATUTAIRE du 30.10.15 LES SABLES

 
Réunion du vendredi 30 octobre 2015
 
Ce soir, salle Audubon, place au LOTO…, notre loto annuel organisé par GABY.
Comme indiqué dans notre dernier compte rendu, chaque poste a été défini et pourvu, tout est planifié. Début des parties à 21h. La mise en place s’est effectuée dès 16h. Nos épouses ont réalisé les gâteaux qui seront proposés aux joueurs comme à l’habitude, merci pour cette collaboration. Nous portons notre tenue 41. L’information a été faite par affichage (attention au format des affiches dont la taille peut-être un obstacle, les vitrines des commerçants n’étant pas extensibles, ceux-ci les refusent souvent si elles dépassent le A4 ou A3) et parution dans la presse. Tout a été mis en œuvre pour que cette soirée soit une réussite, à la fois pour les joueurs et pour les organisateurs.
 Pour terminer cette soirée rémunératrice, n’en doutons pas, nous nous retrouverons autour d’une table, en début de journée … vers 1h et nous nous quitterons vers 3h…
Tout aura été remis en ordre et nous serons satisfaits de l’affluence. Nous aurons eu plaisir à donner du plaisir à une assistance diverse, majoritairement féminine, venu tenter sa chance, taquiner ses numéros fétiches et qui pour quelques euros, en fonction parfois de moyens financiers limités peut-être, s’octroie quelques heures de divertissements et colore de bleu le ciel de bribes de sa vie.
Quand le dernier tirage aura mis un terme à ce moment de convivialité, ceux que le hasard aura favorisés repartiront la mine réjouie, les autres se projetteront déjà dans un avenir des plus proches qui ils n’en doutent point verra les boules s’afficher à leur avantage ; la chance tourne, ceci est bien connu.
 Voici ce que j’écrivais l’an dernier, et qui est toujours d’actualité cette année, sauf que la « cuvée » 2015 ne sera probablement pas la même que la « cuvée » 2014. Moins de monde, moins de rentrées, et un résultat sûrement moindre. Mais ceux qui ne tentent pas …
 
 
 


En circulant entre les tables …

 

Le jeu a commencé, joueurs et joueuses, qui jusqu’à présent vaquaient les uns avec des cartes, d’autres en se sustentant afin de patienter ou de prendre quelques forces pour la suite, d’autres encore en discutant, heureux de se retrouver entre habitués du « circuit », tout ceci dans un joyeux brouhaha, sont maintenant concentrés et très attentifs à l’énoncé des numéros qui vont leur donner la chance peut-être de remplir lignes et cartons. Je constate la dextérité à disposer les jetons aux emplacements qui leur sont réservés, et suis presque effaré devant la mémorisation de certain(e)s pratiquant(e)s qui regardent à peine les supports, semblant les avoir enregistrés d’emblée. Pas de tension apparente, juste le plaisir de jouer et parfois la joie de s’exclamer quand « Dame Chance » s’est manifestée. Je demande quelques renseignements sur le jeu en lui-même et sur la pratique, étant ignare en la matière, en prenant soin de ne pas gêner, et l’on me répond avec beaucoup de gentillesse. Je m’enquière également de la fréquence des participations et le périmètre géographique. En général, l’on joue une voire deux fois par semaine, les plus mordus trois fois, et le rayon est de trente kilomètres autour des Sables d’Olonne. Parfois c’est presque de l’addiction comportementale. La déception devant un sort peu amène ne se remarque pas, l’on est venu surtout pour passer une agréable soirée et pour les organisateurs c’est un bénéfice non chiffrable mais ô combien appréciable.

 
Et puis il y a la « Bourriche », une sorte de tirage complémentaire, on y choisit des numéros dans des carnets de couleurs, ceux-ci permettront de gagner des lots sans avoir recours aux cartons. La sélection des nombres est très variée, dates de naissance, l’attirance vers une couleur, un chiffre fétiche, tous les treize, parfois tous les 69 qui sont demandés avec un sourire quelque peu coquin et entendu. On s’amuse et on espère tout à la fois.
 
A table
Il est tard ou tôt, c’est selon, tout est remis en ordre, les traits sont tirés, mais nous n’allons pas nous quitter sans manger un petit quelque chose et boire un dernier verre, histoire de prolonger un peu ce moment passé ensemble. Gaby se perd en conjectures, en homme responsable il voudrait que l’évènement ait un bilan positif, demain ou tout à l’heure il fera chauffer la calculette et tirera par poste les résultats. Dès que possible, il nous communiquera la tendance.  
     Le mot du Président :
Robert, notre Président, tient à féliciter Gaby, notre « Monsieur Loto », le « maitre d’œuvre » de cette soirée réussie et remercie chaleureusement tous ceux qui se sont investis en particulier les épouses pour leur participation à cette manifestation.

Ce pourrait être une fable avec une morale comme toutes les fables …
Rappelons-nous, l’an dernier à pareille époque, le loto était dans l’œil du cyclone. Que de commentaires entendus sur cette pratique, et les mirobolants bénéfices engendrés. Les rapaces guettaient leurs proies et se préparaient au festin. La loi bafouée, et nul n’est censé ignorer la loi. Sous les coups de boutoir la présumée coupable a cédé … jusqu’à ce que mort s’en suive, le jour de Noël, curieux hasard …
En annexe, articles et informations qui permettront de se forger une opinion.
 
 

A noter :
D’ores et déjà, vous pouvez indiquer si vous serez présents lors de notre prochaine rencontre du mois de Novembre, cette statutaire avec épouses aura lieu chez Robert et Pascale, ce sera la « Soirée de la Présidente », nous serons le vendredi 13. Une réponse rapide voire plus serait de bon aloi, merci d’avance.

Dorénavant, il ne sera plus fait de relance, à chacun d’assumer son rôle de 41 dans le respect de l’autre.
 

Programme du 1er semestre :   Rappel
- vendredi 13 novembre : statutaire « Soirée de la Présidente » chez Robert et Pascale avec épouses

- vendredi 4 décembre : statutaire (restaurant à définir)

- samedi 19 décembre : statutaire et « Noël avant l’heure » chez Pierre et Marie-Pierre (la tradition se perpétue)

 
 

 
Ephéméride de novembre :              
Dominique V                  le     8                                  1 
Dominique D                  le  16                                  2
Robert T                          le  18                                  3 
Michel Léopold L          le  18                                  4
Henri-Jean D                  le  27                                  5
Pierre                              le  28                                  6
Michel Berger  1  
 
Aimé Jacquet   2  
   Alain Barrière 3
         Thierry Dusautoir 4
Jacques Gamblin  5
         Alain Delon  6
 
A vous de jouer      associer 41 et  personnages célèbres, avec  le n° des couples former un nombre, totaliser les 6 nombres obtenus, si le total est 231 vous avez gagné (exemple : j’associe le 1 et le 3, 1 et 3 forment  le nombre 13, etc.) Bien-sûr il y a une bonne raison pour associer 41 et personnages.
Encore une fois, le temps aura passé très vite, pas si vite, et nous nous quittons, fatigués mais heureux, l’esprit serein, le devoir accompli.
 
 
Finalement le résultat est :
Pour ceux qui s’en souviendraient le tiers de l’an dernier mais… beaucoup plus qu’en 2013…

N’oubliez pas
 Jacques nous invite le vendredi 6 novembre de 18 h à 20 h à Saint-Mathurin pour une dégustation de vins d’Alsace, à cet effet il nous distribue un document qui vous renseignera sur les créations proposées. Merci Jacques.

A bientôt pour notre prochaine rencontre, à Saint-Sébastien-sur-Loire

Dimanche 1er novembre 2015               
Dominique V
Secrétaire
 
 
 
Testez votre habileté au jeu
     Pour saisir les mécanismes du jeu, rien de tel que quelques petits exercices pratiques. Jouons donc ensemble et voyons ce qu’il se passe.
      Voici trois devinettes simples qui vous permettront de mesurer votre habileté à estimer vos chances.
 1°)
Si on lance deux pièces de monnaie, quelle est la probabilité d’obtenir le côté face au moins une fois ?
a) 1 chance sur 2
b) 2 chances sur 3
c) 3 chances sur 4
d) À tout coup !
2°)
Vous vous levez si tôt le matin qu’il fait encore nuit.  Vous voulez extirper du tiroir de la commode une paire de chaussettes de même couleur, sans allumer de lumière. Comme le tiroir contient 24 chaussettes noires et 24 chaussettes bleues (non pairées), combien devez-vous en prendre d’un coup pour être certain d’avoir au moins deux chaussettes de la même couleur ?
a) 3 chaussettes
b) 5 chaussettes
c) 9 chaussettes
d) 25 chaussettes
3°)
Même situation mais cette fois vous voulez par originalité obtenir deux chaussettes de couleur différente ?
a)  3 chaussettes
b)  5 chaussettes
c)  9 chaussettes
d)  25 chaussettes
 
Réponse


Les réponses dans le prochain compte-rendu
 
 
Annexe 

Saint-Omer : un film sur «Mamie loto» avec Josiane Balasko dans le rôle principal
Publié le 07/09/2015 La Voix du Nord

L’histoire d’Yvette Bert, l’Audomaroise condamnée pour avoir organisé trop de lotos et morte, seule, à Noël, a inspiré un scénariste, Michel Leviant. Il en a fait une fiction qui sera mise en scène par Patrice Leconte, réalisateur incontournable du cinéma français, qui s’est attaché les services d’une grande actrice pour incarner la septuagénaire de Saint-Omer.
 
 
L’histoire d’Yvette Bert, alias « Mamie loto » ou « Mamie Yvette » va faire l’objet d’un film. L’œuvre aura un certain retentissement ; parce que c’est Patrice Leconte qui en sera le réalisateur. Une célébrité du cinéma français que tout le monde connaît, ne serait-ce que pour Les Bronzés avec Michel Blanc, Christian Clavier ou encore Josiane Balasko. Josiane Balasko qui sera d’ailleurs l’actrice principale du film, nommé tout simplement Mamie loto. C’est elle qui incarnera Yvette Bert.
L’idée de faire un film, c’est Michel Leviant qui l’a eue. En fin d’année dernière, alors que cette vieille dame de Saint-Omer était poursuivie par les douanes pour avoir organisé 169 lotos en trois ans et gagné d’importantes sommes d’argent, le scénariste a été touché par cette histoire : « Elle était filmée à la sortie du tribunal où elle venait d’être jugée. Elle a dit : ils m’ont tuée, je vais mourir. ».
Michel Leviant a mené son enquête
 
Dès lors, Michel Leviant a mené son enquête de son côté. Interrogeant l’avocate de la mise en cause ; cherchant à comprendre pourquoi les douaniers ont poursuivi Yvette Bert, rencontrant ses proches, interrogeant des spécialistes du monde des jeux et de sa réglementation. « Le loto, je ne connaissais pas du tout. Je n’y ai jamais joué. ». Son projet avance. Pendant ce temps, la vie d’Yvette Bert prend une tournure tragique. Elle est condamnée en novembre et meurt, seule, à l’hôpital, le jour de Noël. « J’aurais tant aimé écrire le scénario avec elle, dit Michel Leviant avec regret. Je n’ai parlé pas pu parler à Yvette Bert, mais je m’étais entretenu avec son avocate, qui avait parlé à sa cliente de ce projet de film sur son histoire. Elle lui avait dit : Ce serait bien que ce soit Balasko qui joue mon personnage, comme ça les gens pourront entendre mon franc-parler. »
Le tournage, peut-être à Saint-Omer
Le tournage devrait avoir lieu en mars. Dans la région sans doute, à Saint-Omer peut-être. « Ce n’est pas décidé. L’endroit où elle organisait les lotos n’existe plus. Il faut retrouver un décor un peu semblable. » Un film qui sera une fiction, insiste le scénariste. « Ce n’est pas un documentaire. C’est un film inspiré de cette histoire », précise Michel Leviant véritablement touché par cette femme, sa générosité et le sort qui lui a été réservé.
« Elle a fait des choses incroyables »
Michel Leviant pourrait passer des heures à parler d’Yvette Bert. Son histoire l’a interpellé, l’a fasciné, l’a dégoûté aussi. Écœuré qu’il est par le verdict de la justice, l’attitude du procureur, l’acharnement des policiers, la façon dont certains médias l’ont dépeinte.
Son film, qui sera mis en scène par Patrice Leconte, est une fiction. Une fiction à décharge, entendant par là que l’œuvre devrait permettre de réhabiliter un peu cette femme qui a, quoi qu’on en dise, connu une fin de vie qu’elle ne méritait pas. Ses relations familiales (elle était en froid par ses enfants), il a choisi de ne pas les évoquer, évitant ce terrain délicat. « On lui a inventé une histoire intime. » En revanche, il a retranscrit son tempérament fort. Le seul aspect négatif qu’il retient du personnage. « Beaucoup me l’ont dit. Elle avait mauvais caractère et pouvait engueuler vertement des bénévoles parce qu’il n’avait pas mis de gants pour faire les sandwichs. »
Pour le reste, le film va dépeindre une femme pauvre et d’une générosité sans nom. « Elle vivait avec 640 euros par mois. Elle mettait des habits que des gens lui donnaient. Le matin, elle allait ramasser des cartons qui traînaient dans les rues pour les vendre aux papeteries du coin et donner le fruit aux plus démunis. »
Michel Leviant est persuadé qu’elle a été victime d’une injustice. « Elle a gagné 460 000 € avec ses lotos. Mais on parle de recettes, qu’il ne faut pas confondre avec les bénéfices. Elle avait beaucoup de charges, notamment l’achat des lots et la location de la salle. » Pour lui, la plupart des gens qui viennent en aide aux autres sont des intellectuels, des personnalités. « Elle, elle a fait des choses incroyables alors qu’elle était presque SDF. »
Rappel des faits
3 juillet : Yvette Bert, établie à Saint-Omer, est jugée par le tribunal d’Arras pour l’organisation de loteries prohibées. Elle a organisé 169 lotos en quatre ans, d’abord à Frévent dans le Ternois, puis dans l’Audomarois.
Elle organisait ces lotos au nom de l’association « Ensemble pour l’espoir » dans le but d’aider les plus démunis, les enfants malades, les personnes handicapées. Elle se défend de s’enrichir avec les bénéfices récoltés.
6 novembre : elle est condamnée par le tribunal d’Arras à six mois de prison avec sursis, 123 000 € d’amende et doit régler environ 120 000 € au FISC, correspondant au montant des droits fraudés.
25 décembre 2014 : Yvette Bert, âgée de 77 ans, meurt à l’hôpital d’Helfaut.
Mars 2015 : un film appelé Mamie loto va être tourné en mars avec Josiane Balasko dans le rôle principal.
 
&
Le procès d'Yvette Bert, 76 ans, accusée d'avoir organisé 169 loteries clandestines au profit de son association « Ensemble pour l'espoir » a été renvoyé au 25 septembre 2014.
On ne compte plus les cas comme celui de celle que l'on appelle « Mamie loto ». Retraitée de 76 ans, pensant bien faire et surtout « aider les autres », Yvette Bert est aujourd'hui accusée d'avoir organisé pas moins de 169 loteries en l'espace de quatre ans. Rendez-vous hebdomadaire ou passe-temps, ces jeux de boules sont souvent organisés par (ou pour) des associations caritatives, et les lots peuvent prendre une toute autre forme qu'une paire de rideaux en cretonne. « Aujourd'hui ce n'est pas rare de voir des voitures dans les lots à gagner », pointe Me Pascal Bibard, avocat en charge de plusieurs affaires similaires.
De janvier 2009 au mois de mai 2013, Mamie loto organise des loteries entre Saint-Omer et Frévent (Pas-de-Calais) pour venir en aide aux plus démunis. Une bien belle attention qui tourne au vinaigre, car les lotos bingos avec des mises supérieures à 20 euros, comme ceux d'Yvette, sont prohibés. « Tout le monde le savait, ce n'était pas caché, j'en faisais tous les dimanches, l'argent ce n'était pas pour moi, c'était toujours pour redistribuer à des personnes qui en avaient besoin », assure-t-elle.
Si l'âge relativement avancé de l'organisatrice peut parfois pousser à l'indulgence, l'injustice est dans la loi elle-même, selon Me Bibard. « Le problème demeure dans ce flou juridique qui fait face aux cercles restreints comme ceux qui organisent des loteries », explique-t-il. « Il faut savoir que les jeux de hasard, dont les lotos bingos font partie, sont soumis à un impôt, mais cet impôt n'est pas variable en fonction de la valeur des lots mais du nombre et du montant des mises » La septuagénaire est donc ainsi imposable pour son implication dans l'organisation de ces loteries clandestines. Et ce d'un montant de 88.000 euros dus aux 460.753 euros récoltés en quatre ans… « Pire encore », elle est également accusée d'en avoir fait la publicité par le biais d'affiches, ce qui est simplement proscrit par la loi française.
Yvette Bert, malgré toute sa bonne foi, est donc entièrement répréhensible.

« Abroger cette loi le plus rapidement possible »

Maître Bibard se dit être « en colère » contre cette législation qu'il n'hésite pas à qualifier d'hypocrite et de scélérate. Selon ses sources, il ne serait pas rare de voir les loteries clandestines utilisées par des partis politiques et même les services de douanes… Ces mêmes hautes enseignes hiérarchiques qui, paradoxalement, les prohibent. « Je voudrais arriver à abroger cette loi le plus rapidement possible », assure l'avocat qui a déjà eu l'occasion d'aborder le sujet dans de nombreux procès.
Parfois attribuées au grand banditisme, les loteries sont des moyens efficaces pour s'enrichir et adoucir les fins de mois. Bien que le projet de Mme Bert ne soit pas d'accroître ses revenus, elle encourt une peine de 3 ans d'emprisonnement et 90.000 euros d'amende. Une sanction qui selon Adam Chodkiewiez, substitut du procureur d'Arras, n'en vaut pas la peine. « Il n'y a aucun intérêt pour le parquet à ce que cette dame soit assommée par une lourde peine d'emprisonnement », remarque-t-il. « Le but du jeu c'est qu'on comprenne bien que c'est un délit ».
                                                               &
Josiane Balasko sera "Mamie Loto" au cinéma
L'histoire d'Yvette Bert/Mamie Loto, la retraitée du Pas-de-Calais condamnée pour avoir organiser des lotos sans autorisation, sera adaptée au cinéma par Patrice Leconte. Josiane Balasko interprétera son rôle.
Josiane Balasko jouera "Mamie Loto" dans un film de Patrice Leconte
par Capucine Trollion publié le 10/09/2015
 
En 2014, Yvette Bert est condamnée par le tribunal correctionnel d'Arras pour avoir organisé des lotos sans autorisation, ni déclaration. L'histoire de cette retraitée lourdement condamnée avait beaucoup ému l'opinion publique. Selon La voix du Nord, Patrice Leconte, le réalisateur des Bronzés, et Michel Leviant vont mettre en scène l'histoire de Mamie Loto pour le cinéma. C'est Josiane Balasko (habituée des tournages de Patrice Leconte), qui va incarner la septuagénaire originaire de Saint-Omer. Le tournage devrait commencer en mars 2016 dans le Nord-Pas-de-Calais.
Pour avoir organisé des lotos entre 2009 et 2013, sans autorisation ni déclaration de revenus au fisc, Yvette Bert est condamnée à six mois de prison avec sursis et 123.000 euros d'amende. Niant toute intention malhonnête, la septuagénaire déclare : "Je veux mourir", après sa condamnation. Elle décède le jour de Noël à l’hôpital d’Helfaut.
Un film et non un documentaire
"Ce n’est pas un documentaire. C’est un film inspiré de cette histoire", précise Michel Leviant dans La Voix du Nord. Le tournage devrait se dérouler à Saint-Omer, la ville d'Yvette Berte. Si le fil conducteur du film est inspiré de l'histoire de Mamie Loto, Michel Leviant et Patrice Conte y ont aussi ajouté de la fiction. "On lui a inventé une histoire intime", souligne le réalisateur des Bronzés au journal, car Mamie Loto était en froid avec ses enfants.
Le film a pour objectifs de montrer Yvette Bert telle qu'elle l'était : généreuse mais avec un sacré caractère. "Elle a fait des choses incroyables alors qu’elle était presque SDF (...) Elle avait mauvais caractère et pouvait engueuler vertement des bénévoles parce qu’il n’avait pas mis de gants pour faire les sandwichs", expliquent les deux réalisateurs. 
 
Que signifie "nul n’est censé ignorer la loi" ?
Ce célèbre adage ne signifie pas que tout citoyen est censé connaître l’ensemble des textes législatifs et réglementaires (décrets, circulaires…) existant dans l’ordre juridique français. Avec    8 000 lois et plus de 110 000 décrets en vigueur, le plus studieux des juristes ne relèverait pas un tel défi...
Cet adage représente en fait une fiction juridique, c’est-à-dire un principe dont on sait la réalisation impossible, mais qui est nécessaire au fonctionnement de l’ordre juridique. Ici, la fiction est évidente : personne ne peut connaître l’ensemble des lois. Mais dans le même temps, cette fiction est éminemment nécessaire. En effet, si elle n’existait pas, il suffirait à toute personne poursuivie sur le fondement d’une loi d’invoquer (et même de prouver) son ignorance du texte en cause pour échapper à toute sanction. On comprend que les règles perdraient toute efficacité devant la facilité avec laquelle on pourrait se soustraire à leur application.
Toutefois, aujourd’hui, cet adage est fréquemment évoqué pour regretter l’absence de sécurité juridique à laquelle sont confrontés les citoyens. Les causes en sont multiples : existence de règles posées par la jurisprudence (qui est d’un accès difficile et dont la lecture n’est pas évidente pour un non initié), multiplication des normes aussi bien au niveau national qu’au niveau de l’Union européenne, rédaction déficiente des textes normatifs…
Le Conseil constitutionnel, conscient de ce problème, a dans une décision de 1999 créé un nouvel objectif de valeur constitutionnelle : l’accessibilité et l’intelligibilité de la loi. C’est pourquoi l’information publique a été développée notamment avec le portail de l’administration française, www.service-public.fr, et la mise en place d’une édition électronique du Journal officiel, prévue par l’ordonnance du 20 février 2004 et effective depuis le 1er juin 2004.
 
 
 
 


 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
             

 
 
 
 
 

 
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire