Réunion du vendredi 30
octobre 2015
Ce
soir, salle Audubon, place au LOTO…, notre loto annuel organisé par GABY.
Comme
indiqué dans notre dernier compte rendu, chaque poste a été défini et pourvu,
tout est planifié. Début des parties à 21h. La mise en place s’est effectuée
dès 16h. Nos épouses ont réalisé les gâteaux qui seront proposés aux joueurs
comme à l’habitude, merci pour cette collaboration. Nous portons notre tenue 41.
L’information a été faite par affichage (attention
au format des affiches dont la taille peut-être un obstacle, les vitrines des
commerçants n’étant pas extensibles, ceux-ci les refusent souvent si elles
dépassent le A4 ou A3) et parution dans la presse. Tout a été mis en œuvre
pour que cette soirée soit une réussite, à la fois pour les joueurs et pour les
organisateurs.
Tout aura été remis en ordre et nous serons
satisfaits de l’affluence. Nous aurons eu plaisir à donner du plaisir à une
assistance diverse, majoritairement féminine, venu tenter sa chance, taquiner
ses numéros fétiches et qui pour quelques euros, en fonction parfois de moyens
financiers limités peut-être, s’octroie quelques heures de divertissements et
colore de bleu le ciel de bribes de sa vie.
Quand le dernier tirage aura mis un terme à ce
moment de convivialité, ceux que le hasard aura favorisés repartiront la mine
réjouie, les autres se projetteront déjà dans un avenir des plus proches qui
ils n’en doutent point verra les boules s’afficher à leur avantage ; la
chance tourne, ceci est bien connu.
En circulant
entre les tables …
Le jeu a commencé, joueurs et joueuses, qui jusqu’à présent vaquaient
les uns avec des cartes, d’autres en se sustentant afin de patienter ou de
prendre quelques forces pour la suite, d’autres encore en discutant, heureux
de se retrouver entre habitués du « circuit », tout ceci dans un
joyeux brouhaha, sont maintenant concentrés et très attentifs à l’énoncé des
numéros qui vont leur donner la chance peut-être de remplir lignes et cartons.
Je constate la dextérité à disposer les jetons aux emplacements qui leur sont
réservés, et suis presque effaré devant la mémorisation de certain(e)s
pratiquant(e)s qui regardent à peine les supports, semblant les avoir enregistrés
d’emblée. Pas de tension apparente, juste le plaisir de jouer et parfois la
joie de s’exclamer quand « Dame Chance » s’est manifestée. Je
demande quelques renseignements sur le jeu en lui-même et sur la pratique, étant
ignare en la matière, en prenant soin de ne pas gêner, et l’on me répond avec
beaucoup de gentillesse. Je m’enquière également de la fréquence des
participations et le périmètre géographique. En général, l’on joue une voire
deux fois par semaine, les plus mordus trois fois, et le rayon est de trente
kilomètres autour des Sables d’Olonne. Parfois c’est presque de l’addiction
comportementale. La déception devant un sort peu amène ne se remarque pas,
l’on est venu surtout pour passer une agréable soirée et pour les
organisateurs c’est un bénéfice non chiffrable mais ô combien appréciable.
|
Et
puis il y a la « Bourriche »,
une sorte de tirage complémentaire, on y choisit des numéros dans des carnets
de couleurs, ceux-ci permettront de gagner des lots sans avoir recours aux
cartons. La sélection des nombres est très variée, dates de naissance,
l’attirance vers une couleur, un chiffre fétiche, tous les treize, parfois tous
les 69 qui sont demandés avec un sourire quelque peu coquin et entendu. On
s’amuse et on espère tout à la fois.
A table
…
Il est tard ou tôt, c’est
selon, tout est remis en ordre, les traits sont tirés, mais nous n’allons pas
nous quitter sans manger un petit quelque chose et boire un dernier verre,
histoire de prolonger un peu ce moment passé ensemble. Gaby se perd en
conjectures, en homme responsable il voudrait que l’évènement ait un bilan
positif, demain ou tout à l’heure il fera chauffer la calculette et tirera par
poste les résultats. Dès que possible, il nous communiquera la tendance.
Le mot du
Président :
Robert,
notre Président, tient à féliciter Gaby, notre « Monsieur Loto », le
« maitre d’œuvre » de cette soirée réussie et remercie
chaleureusement tous ceux qui se sont investis en particulier les épouses pour
leur participation à cette manifestation.
Ce pourrait
être une fable avec une morale comme toutes les fables …
Rappelons-nous, l’an dernier à pareille époque, le
loto était dans l’œil du cyclone. Que de commentaires entendus sur cette
pratique, et les mirobolants bénéfices engendrés. Les rapaces guettaient leurs
proies et se préparaient au festin. La loi bafouée, et nul n’est censé ignorer
la loi. Sous les coups de boutoir la présumée coupable a cédé … jusqu’à ce que
mort s’en suive, le jour de Noël, curieux hasard …
En annexe,
articles et informations qui permettront de se forger une opinion.
A noter :
D’ores et déjà, vous pouvez
indiquer si vous serez présents lors de notre prochaine rencontre du mois de Novembre, cette statutaire avec épouses aura lieu chez Robert et Pascale, ce sera la « Soirée de la Présidente », nous serons le vendredi 13. Une réponse
rapide voire
plus serait de bon aloi, merci d’avance.
Dorénavant, il ne sera plus fait de relance, à
chacun d’assumer son rôle de 41 dans le respect de l’autre.
Programme du 1er
semestre : Rappel
-
vendredi 13 novembre : statutaire « Soirée de la Présidente »
chez Robert et Pascale avec épouses
- vendredi 4 décembre :
statutaire (restaurant à définir)
- samedi 19 décembre :
statutaire et « Noël avant l’heure » chez Pierre et Marie-Pierre (la
tradition se perpétue)
Ephéméride de novembre :
Dominique V le
8 1
Dominique D le
16
2
Robert T le
18
3
Michel Léopold L le
18
4
Henri-Jean D le
27
5
Pierre le
28
6

A vous de jouer … associer 41 et personnages célèbres, avec le n° des couples former un nombre, totaliser
les 6 nombres obtenus, si le total est 231
vous avez gagné (exemple : j’associe le 1
et le 3, 1 et 3 forment le nombre 13, etc.) Bien-sûr il y a une bonne
raison pour associer 41 et personnages.
Encore une fois, le temps aura passé
très vite, pas si vite, et nous nous
quittons, fatigués mais heureux, l’esprit serein, le devoir accompli.
Finalement le
résultat est :
Pour ceux qui s’en souviendraient le tiers de l’an dernier mais…
beaucoup plus qu’en 2013…
N’oubliez pas
Jacques
nous invite le vendredi 6 novembre de 18 h à 20 h à Saint-Mathurin pour une
dégustation de vins d’Alsace, à cet effet il nous distribue un document qui
vous renseignera sur les créations proposées. Merci Jacques.
A bientôt pour notre
prochaine rencontre, à Saint-Sébastien-sur-Loire
Dimanche 1er
novembre 2015
Dominique V
Secrétaire
Secrétaire
Testez votre habileté au jeu
Pour saisir les mécanismes du jeu, rien de tel que
quelques petits exercices pratiques. Jouons donc ensemble et voyons ce qu’il se
passe.
Voici trois devinettes simples qui vous permettront de mesurer votre habileté à
estimer vos chances.
Si on lance deux pièces de monnaie, quelle est la
probabilité d’obtenir le côté face au moins une fois ?
|
|||
a) 1 chance sur 2
b) 2 chances sur 3 c) 3 chances sur 4 d) À tout coup ! |
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Vous vous levez si tôt le matin
qu’il fait encore nuit. Vous voulez extirper du tiroir de la commode
une paire de chaussettes de même couleur, sans allumer de lumière. Comme
le tiroir contient 24 chaussettes noires et 24 chaussettes bleues (non
pairées), combien devez-vous en prendre d’un coup pour être certain d’avoir
au moins deux chaussettes de la même couleur ?
|
|||
a) 3 chaussettes
b) 5 chaussettes c) 9 chaussettes d) 25 chaussettes |
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3°)
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Même situation mais cette fois
vous voulez par originalité obtenir deux chaussettes de couleur
différente ?
|
||
a) 3 chaussettes
b) 5 chaussettes
c) 9 chaussettes
d) 25 chaussettes
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Annexe
Saint-Omer :
un film sur «Mamie loto» avec Josiane Balasko dans le rôle principal
Publié le
07/09/2015 La Voix du Nord
L’histoire d’Yvette Bert,
l’Audomaroise condamnée pour avoir organisé trop de lotos et morte, seule, à
Noël, a inspiré un scénariste, Michel Leviant. Il en a fait une fiction qui
sera mise en scène par Patrice Leconte, réalisateur incontournable du cinéma
français, qui s’est attaché les services d’une grande actrice pour incarner la
septuagénaire de Saint-Omer.
L’histoire
d’Yvette Bert, alias « Mamie loto » ou « Mamie Yvette » va faire l’objet d’un
film. L’œuvre aura un certain retentissement ; parce que c’est Patrice Leconte
qui en sera le réalisateur. Une célébrité du cinéma français que tout le monde
connaît, ne serait-ce que pour Les Bronzés avec Michel Blanc, Christian
Clavier ou encore Josiane Balasko. Josiane Balasko qui sera d’ailleurs
l’actrice principale du film, nommé tout simplement Mamie loto. C’est
elle qui incarnera Yvette Bert.
L’idée de
faire un film, c’est Michel Leviant qui l’a eue. En fin d’année dernière, alors
que cette vieille
dame de Saint-Omer était poursuivie par les douanes pour avoir organisé 169
lotos en trois ans et gagné d’importantes sommes d’argent, le
scénariste a été touché par cette histoire : « Elle était filmée à la sortie
du tribunal où elle venait d’être jugée. Elle a dit : ils m’ont tuée, je
vais mourir. ».
Michel
Leviant a mené son enquête
Dès lors, Michel Leviant a mené son enquête de son
côté. Interrogeant l’avocate de la mise en cause ; cherchant à comprendre
pourquoi les douaniers ont poursuivi Yvette Bert, rencontrant ses proches,
interrogeant des spécialistes du monde des jeux et de sa réglementation. « Le
loto, je ne connaissais pas du tout. Je n’y ai jamais joué. ». Son projet
avance. Pendant ce temps, la vie d’Yvette Bert prend une tournure tragique. Elle est condamnée en novembre et meurt, seule, à l’hôpital,
le jour de Noël. « J’aurais tant aimé écrire le scénario avec
elle, dit Michel Leviant avec regret. Je n’ai parlé pas pu parler à
Yvette Bert, mais je m’étais entretenu avec son avocate, qui avait parlé à sa
cliente de ce projet de film sur son histoire. Elle lui avait dit : Ce
serait bien que ce soit Balasko qui joue mon personnage, comme ça les gens
pourront entendre mon franc-parler. »
Le tournage, peut-être à Saint-Omer
Le tournage devrait avoir lieu en mars. Dans la région
sans doute, à Saint-Omer peut-être. « Ce n’est pas décidé. L’endroit où elle
organisait les lotos n’existe plus. Il faut retrouver un décor un peu
semblable. » Un film qui sera une fiction, insiste le scénariste. « Ce
n’est pas un documentaire. C’est un film inspiré de cette histoire »,
précise Michel Leviant véritablement touché par cette femme, sa générosité et
le sort qui lui a été réservé.
« Elle a fait des choses incroyables »
Michel Leviant pourrait passer des heures à parler
d’Yvette Bert. Son histoire l’a interpellé, l’a fasciné, l’a dégoûté aussi.
Écœuré qu’il est par le verdict de la justice, l’attitude du procureur,
l’acharnement des policiers, la façon dont certains médias l’ont dépeinte.
Son film, qui sera mis en scène par Patrice Leconte,
est une fiction. Une fiction à décharge, entendant par là que l’œuvre devrait
permettre de réhabiliter un peu cette femme qui a, quoi qu’on en dise, connu
une fin de vie qu’elle ne méritait pas. Ses relations familiales (elle était en
froid par ses enfants), il a choisi de ne pas les évoquer, évitant ce terrain
délicat. « On lui a inventé une histoire intime. » En revanche, il a
retranscrit son tempérament fort. Le seul aspect négatif qu’il retient du
personnage. « Beaucoup me l’ont dit. Elle avait mauvais caractère et pouvait
engueuler vertement des bénévoles parce qu’il n’avait pas mis de gants pour
faire les sandwichs. »
Pour le reste, le film va dépeindre une femme pauvre
et d’une générosité sans nom. « Elle vivait avec 640 euros par mois. Elle
mettait des habits que des gens lui donnaient. Le matin, elle allait ramasser
des cartons qui traînaient dans les rues pour les vendre aux papeteries du coin
et donner le fruit aux plus démunis. »
Michel Leviant est persuadé qu’elle a été victime
d’une injustice. « Elle a gagné 460 000 € avec ses lotos. Mais on parle de
recettes, qu’il ne faut pas confondre avec les bénéfices. Elle avait beaucoup
de charges, notamment l’achat des lots et la location de la salle. » Pour
lui, la plupart des gens qui viennent en aide aux autres sont des
intellectuels, des personnalités. « Elle, elle a fait des choses incroyables
alors qu’elle était presque SDF. »
Rappel des faits
3 juillet : Yvette Bert, établie à Saint-Omer, est jugée par le
tribunal d’Arras pour l’organisation de loteries prohibées. Elle a organisé 169
lotos en quatre ans, d’abord à Frévent dans le Ternois, puis dans l’Audomarois.
Elle organisait ces lotos au nom de l’association
« Ensemble pour l’espoir » dans le but d’aider les plus démunis, les
enfants malades, les personnes handicapées. Elle se défend de s’enrichir avec
les bénéfices récoltés.
6 novembre : elle est condamnée par le tribunal d’Arras à six
mois de prison avec sursis, 123 000 € d’amende et doit régler environ 120 000 €
au FISC, correspondant au montant des droits fraudés.
25 décembre 2014 : Yvette Bert, âgée de 77 ans, meurt à l’hôpital
d’Helfaut.
Mars 2015 : un film appelé Mamie loto va être tourné en mars
avec Josiane Balasko dans le rôle principal.
&
Le procès d'Yvette Bert, 76 ans, accusée d'avoir organisé
169 loteries clandestines au profit de son association « Ensemble pour l'espoir
» a été renvoyé au 25 septembre 2014.
On
ne compte plus les cas comme celui de celle que l'on appelle « Mamie
loto ». Retraitée de 76 ans, pensant bien faire et surtout « aider
les autres », Yvette Bert est aujourd'hui accusée d'avoir organisé pas moins de
169 loteries en l'espace de quatre ans. Rendez-vous hebdomadaire ou
passe-temps, ces jeux de boules sont souvent organisés par (ou pour) des
associations caritatives, et les lots peuvent prendre une toute autre forme
qu'une paire de rideaux en cretonne. « Aujourd'hui ce n'est pas rare de voir
des voitures dans les lots à gagner », pointe Me Pascal Bibard, avocat en
charge de plusieurs affaires similaires.
De
janvier 2009 au mois de mai 2013, Mamie loto organise des loteries entre
Saint-Omer et Frévent (Pas-de-Calais) pour venir en aide aux plus démunis. Une
bien belle attention qui tourne au vinaigre, car les lotos bingos avec des
mises supérieures à 20 euros, comme ceux d'Yvette, sont prohibés. « Tout le
monde le savait, ce n'était pas caché, j'en faisais tous les dimanches,
l'argent ce n'était pas pour moi, c'était toujours pour redistribuer à des
personnes qui en avaient besoin », assure-t-elle.
Si
l'âge relativement avancé de l'organisatrice peut parfois pousser à
l'indulgence, l'injustice est dans la loi elle-même, selon Me Bibard. « Le
problème demeure dans ce flou juridique qui fait face aux cercles restreints
comme ceux qui organisent des loteries », explique-t-il. « Il faut savoir que
les jeux de hasard, dont les lotos bingos font partie, sont soumis à un impôt,
mais cet impôt n'est pas variable en fonction de la valeur des lots mais du
nombre et du montant des mises » La septuagénaire est donc ainsi imposable pour
son implication dans l'organisation de ces loteries clandestines. Et ce d'un
montant de 88.000 euros dus aux 460.753 euros récoltés en quatre ans… « Pire
encore », elle est également accusée d'en avoir fait la publicité par le biais
d'affiches, ce qui est simplement proscrit par la loi française.
Yvette
Bert, malgré toute sa bonne foi, est donc entièrement répréhensible.
« Abroger cette loi le plus rapidement possible »
Maître
Bibard se dit être « en colère » contre cette législation qu'il n'hésite pas à
qualifier d'hypocrite et de scélérate. Selon ses sources, il ne serait pas rare
de voir les loteries clandestines utilisées par des partis politiques et même
les services de douanes… Ces mêmes hautes enseignes hiérarchiques qui,
paradoxalement, les prohibent. « Je voudrais arriver à abroger cette loi le
plus rapidement possible », assure l'avocat qui a déjà eu l'occasion d'aborder
le sujet dans de nombreux procès.
Parfois
attribuées au grand banditisme, les loteries sont des moyens efficaces pour
s'enrichir et adoucir les fins de mois. Bien que le projet de Mme Bert ne soit
pas d'accroître ses revenus, elle encourt une peine de 3 ans d'emprisonnement
et 90.000 euros d'amende. Une sanction qui selon Adam Chodkiewiez, substitut du
procureur d'Arras, n'en vaut pas la peine. « Il n'y a aucun intérêt pour le
parquet à ce que cette dame soit assommée par une lourde peine d'emprisonnement
», remarque-t-il. « Le but du jeu c'est qu'on comprenne bien que c'est un délit
».
&
Josiane
Balasko sera "Mamie Loto" au cinéma
L'histoire d'Yvette Bert/Mamie Loto,
la retraitée du Pas-de-Calais condamnée pour avoir organiser des lotos sans
autorisation, sera adaptée au cinéma par Patrice Leconte. Josiane Balasko
interprétera son rôle.
Josiane
Balasko jouera "Mamie Loto" dans un film de Patrice Leconte
par Capucine
Trollion publié le 10/09/2015
En 2014, Yvette Bert est condamnée par le
tribunal correctionnel d'Arras pour avoir organisé des lotos sans
autorisation, ni déclaration. L'histoire de cette retraitée lourdement
condamnée avait beaucoup ému l'opinion publique. Selon La voix du Nord, Patrice Leconte, le
réalisateur des Bronzés, et Michel Leviant vont mettre en scène
l'histoire de Mamie Loto pour le cinéma. C'est Josiane Balasko
(habituée des tournages de Patrice Leconte), qui va incarner la septuagénaire
originaire de Saint-Omer. Le tournage devrait commencer en mars 2016
dans le Nord-Pas-de-Calais.
Pour avoir organisé des lotos entre 2009 et 2013, sans autorisation ni déclaration de revenus au fisc, Yvette Bert est condamnée à six mois de prison avec sursis et 123.000 euros d'amende. Niant toute intention malhonnête, la septuagénaire déclare : "Je veux mourir", après sa condamnation. Elle décède le jour de Noël à l’hôpital d’Helfaut.
Pour avoir organisé des lotos entre 2009 et 2013, sans autorisation ni déclaration de revenus au fisc, Yvette Bert est condamnée à six mois de prison avec sursis et 123.000 euros d'amende. Niant toute intention malhonnête, la septuagénaire déclare : "Je veux mourir", après sa condamnation. Elle décède le jour de Noël à l’hôpital d’Helfaut.
Un film et non un documentaire
"Ce n’est pas un documentaire. C’est un film
inspiré de cette histoire", précise Michel Leviant dans La Voix du
Nord. Le tournage devrait se dérouler à Saint-Omer, la ville
d'Yvette Berte. Si le fil conducteur du film est inspiré de l'histoire de Mamie
Loto, Michel Leviant et Patrice Conte y ont aussi ajouté de la fiction. "On
lui a inventé une histoire intime", souligne le réalisateur des Bronzés
au journal, car Mamie Loto était en froid avec ses enfants.
Le film a pour objectifs de montrer Yvette Bert telle
qu'elle l'était : généreuse mais avec un sacré caractère. "Elle a
fait des choses incroyables alors qu’elle était presque SDF (...) Elle avait
mauvais caractère et pouvait engueuler vertement des bénévoles parce qu’il
n’avait pas mis de gants pour faire les sandwichs", expliquent les deux
réalisateurs.
Que signifie "nul n’est censé
ignorer la loi" ?
Ce célèbre adage ne signifie pas que tout citoyen est
censé connaître l’ensemble des textes législatifs et réglementaires (décrets,
circulaires…) existant dans l’ordre juridique français. Avec 8 000
lois et plus de 110 000 décrets en vigueur, le plus studieux des juristes ne
relèverait pas un tel défi...
Cet adage représente en fait une fiction juridique, c’est-à-dire un principe dont on
sait la réalisation impossible, mais qui est nécessaire au fonctionnement de
l’ordre juridique. Ici, la fiction est évidente : personne ne peut
connaître l’ensemble des lois. Mais dans le même temps, cette fiction est
éminemment nécessaire. En effet, si elle n’existait pas, il suffirait à toute
personne poursuivie sur le fondement d’une loi d’invoquer (et même de prouver)
son ignorance du texte en cause pour échapper à toute sanction. On comprend que
les règles perdraient toute efficacité devant la facilité avec laquelle on
pourrait se soustraire à leur application.
Toutefois, aujourd’hui, cet adage est fréquemment
évoqué pour regretter l’absence de sécurité juridique à laquelle sont
confrontés les citoyens. Les causes en sont multiples : existence de
règles posées par la jurisprudence (qui est d’un accès difficile et dont la
lecture n’est pas évidente pour un non initié), multiplication des normes aussi
bien au niveau national qu’au niveau de l’Union européenne, rédaction
déficiente des textes normatifs…
Le Conseil constitutionnel, conscient de ce problème,
a dans une décision de 1999 créé un nouvel objectif de valeur
constitutionnelle : l’accessibilité et l’intelligibilité de la loi. C’est
pourquoi l’information publique a été développée notamment avec le portail de
l’administration française, www.service-public.fr, et la mise en place
d’une édition électronique du Journal officiel, prévue par l’ordonnance du 20
février 2004 et effective depuis le 1er juin 2004.
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