lundi 1 octobre 2018

961 : Inter-Clubs entre Niort 67 et La Rochelle Antioche 241





           
              - Avec l’aimable participation de Maurice P. dans le rôle de la  mouette           
                                 à collier vert,


               - Celles de François L. et de J.M. Bernard dans les rôles des béliers  
                à col bleu,


              - Et de celle des moutons...



Le soleil déclinait au dessus du marais mouillé. L’angélus avait déjà sonné.

L’heure était venue pour le troupeau de moutons blancs (11 bêtes à corne) de rentrer à la bergerie de Niort guidés par leur vieux bélier.

Ils avaient convenu d’un rendez-vous dans cette bergerie avec un autre troupeau de moutons frisés, venant des prés salés que l’on reconnaissait à leur odeur iodée.
Ceux-ci avaient fait une longue transhumance, guidés bien sûr par leur chef, un grand bélier frisé lui aussi. 8 têtes avaient pris le chemin des marais.



Ces deux béliers appartenaient à une race qu’on appelle bélier à collier bleu.

La rencontre des deux groupes d’ovins se fit dans la bonne humeur et le plaisir de se retrouver. Ils se rapprochèrent rapidement autour de leur abreuvoir et tous se désaltérèrent dans le courant de l’onde en remerciant le fameux chanoine (Kir) d’avoir amélioré leur breuvage.


 

 Ils scrutèrent le ciel espérant voir arriver le goéland, grand oiseau blanc irradiant de toutes ses plumes.
         
 


Mais ils n’attendirent pas longtemps pour voir arriver, par l’odeur alléchée, une mouette rieuse (Maurice P.) venant aussi de la région Atlantique. Il s’agissait aussi d’un animal à collier, une mouette à collier vert . La bienvenue lui fut souhaitée par les deux troupeaux avec force embrassades.





Le grand goéland blanc (Bernard La.) avait du se rendre, (voyant l’hiver venir ????) vers les territoires du nord, il avait donc dépêché sa copine la mouette pour apporter le fromage, tant attendu par les moutons.

Quelle ne fut pas la surprise des animaux quand ils découvrirent que de fromage il n’y avait que la boîte.


 





                                     





La mouette rieuse nous expliqua que lors des futures réunions de moutons dans la région chaque troupeau devrait apporter sa contribution en déposant une part de fromage, c’est ce que nous fîmes dans l’allégresse, conscients que le premier pas dans le remplissage de la boîte à fromage, était un symbole de la boîte d’amitié entre les troupeaux.







Après ce moment solennel, nos deux béliers à cols bleus (François Le. et J.M. Bernard) se retrouvèrent face-à-face. Savez-vous ce que font deux béliers se faisant face : ils se donnent des coups de tête.









  Nos deux amis ne manquèrent pas à la tradition des ovins, mais c’est sur les joues qu’ils se portèrent les coups après avoir échangé leurs fanions.








Les ruminants dans la bergerie se plaignant de la disette ils furent invités à se rapprocher de leur mangeoire. Les dieux aidant, Pan, le Dieu des bergers et Mercure leurs servirent leur fourrage afin de ne plus les entendre bêler. Ils se mélangèrent si bien à table qu’une brebis n’y aurait pas retrouvé ses petits.

Le foin absorbé, les bêlements terminés, le café absorbé, l'un des béliers sonna sa cloche pour annoncer que le repas approchait à sa fin. Les deux troupeaux se dispersèrent vers leurs habitats respectifs non sans se promettre de se regrouper une nouvelle fois.




 Même attirés par une boîte à camembert vide, les moutons ne furent pas déçus par l'emballage.


L'histoire des regroupements des troupeaux de la région ne fait que commencer car les caprinés de Niort porteront dès cette semaine la boîte à Poitiers espérant bien remplir un peu plus leur contenant d'un morceau supplémentaire.




Merci à toi la Mouette, merci à vous les Rochelais, merci pour votre amitié et j’espère votre tolérance envers le secrétaire.



Jean Jacques F.


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