- Avec l’aimable participation de Maurice P. dans le rôle de la mouette
à collier vert,
- Celles de François
L. et de J.M. Bernard
dans les rôles
des béliers
à col bleu,
- Et de celle des moutons...
Le soleil déclinait
au dessus du marais mouillé. L’angélus avait déjà sonné.
L’heure était venue
pour le troupeau
de moutons blancs
(11 bêtes à corne) de rentrer à la
bergerie de Niort guidés par leur vieux bélier.
Ils
avaient convenu d’un
rendez-vous dans cette
bergerie avec un autre troupeau de moutons frisés, venant des prés salés
que l’on reconnaissait à leur odeur
iodée.
Ceux-ci avaient fait une longue transhumance, guidés bien sûr par leur
chef, un grand
bélier frisé lui aussi. 8 têtes avaient pris le chemin
des marais.
Ces deux béliers
appartenaient à une race qu’on appelle bélier à collier bleu.
La rencontre des deux groupes d’ovins se fit dans la
bonne humeur et le plaisir de se retrouver.
Ils se rapprochèrent rapidement autour
de leur abreuvoir et tous se désaltérèrent dans
le courant de l’onde
en remerciant le fameux chanoine (Kir) d’avoir amélioré leur breuvage.
Ils
scrutèrent le ciel espérant voir arriver le goéland, grand oiseau blanc irradiant de toutes
ses plumes.
Mais ils n’attendirent pas
longtemps pour voir
arriver, par l’odeur alléchée, une mouette
rieuse (Maurice P.) venant aussi
de la région Atlantique. Il s’agissait aussi
d’un animal à collier,
une mouette à collier vert
. La bienvenue lui fut souhaitée par les deux
troupeaux avec force embrassades.
Le
grand goéland blanc
(Bernard La.) avait
du se rendre, (voyant l’hiver
venir ????) vers
les territoires
du nord, il avait donc
dépêché sa copine
la mouette pour
apporter le fromage,
tant attendu par les moutons.
Quelle ne fut pas la surprise
des animaux quand
ils découvrirent que de fromage
il n’y avait que la boîte.
La
mouette rieuse nous expliqua que lors des futures réunions
de moutons dans la région chaque troupeau devrait apporter
sa contribution en déposant une part de fromage, c’est
ce que nous fîmes
dans l’allégresse, conscients que le premier
pas dans le remplissage de la boîte
à fromage, était un symbole de la boîte
d’amitié entre les troupeaux.
Après ce moment solennel, nos deux béliers
à cols bleus
(François Le. et J.M. Bernard) se retrouvèrent face-à-face. Savez-vous ce que font
deux béliers se faisant face
: ils se donnent des coups
de tête.
Nos
deux amis ne manquèrent pas à la tradition des ovins, mais c’est sur les joues
qu’ils se portèrent les coups après avoir échangé
leurs fanions.
Les
ruminants dans la bergerie se plaignant de la disette
ils furent invités
à se rapprocher de leur mangeoire. Les dieux aidant,
Pan, le Dieu
des bergers et Mercure leurs
servirent leur fourrage afin de ne plus
les entendre bêler.
Ils se mélangèrent si bien à table qu’une
brebis n’y aurait
pas retrouvé ses petits.
Le
foin absorbé, les
bêlements terminés, le café absorbé, l'un des béliers
sonna sa cloche pour annoncer que le repas
approchait à sa fin. Les deux troupeaux se dispersèrent vers leurs
habitats respectifs non sans se promettre de se regrouper une nouvelle fois.
Même
attirés par une boîte à camembert vide, les moutons
ne furent pas déçus par l'emballage.
L'histoire des regroupements des troupeaux de la région
ne fait que
commencer car les caprinés de Niort porteront
dès cette semaine
la boîte à Poitiers espérant
bien remplir un peu plus leur contenant d'un morceau
supplémentaire.
Merci à toi la Mouette, merci
à vous les Rochelais, merci
pour votre amitié
et j’espère votre tolérance envers le secrétaire.
Jean
Jacques F.
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