Voyage dans
la vallée de la Rioja
octobre 2013
octobre 2013
Le club Limoges 98, à l’initiative
de son Président Jean Claude L et de Marie, s’est rendu
dans la vallée de la Rioja, région viticole située au sud du Pays
Basque Espagnol.
L’idée d’organiser ce voyage et sa préparation logistique
étaient à la charge du couple Las... mais aussi des amis Auguste,
Monique et Georges, qui, après avoir passé une partie de leur vie
professionnelle à Limoges, se sont retirés à Bayonne . Ces deux
là sont restés si proches de nous, qu’ils se retrouvent toujours
dans les bons coups organisés par le 98 et nous leur devons déjà,
ainsi qu’à Jean Claude d’avoir passé des moments inoubliables
au Pays Basque. Ils avaient rameuté pour les accompagner Ginette et
Laurent W également du 41 de Bayonne.
C’est ainsi
que nous nous sommes retrouvés à 21 pour découvrir cette contrée
aux paysages très contrastés, façonnés par le fleuve Ebre. L'Ebre
entre dans La Rioja par les gorges étroites des Conchas
de Haro et la parcourt sur 120 km avant de poursuivre
vers la Méditerranée.
La vallée de l'Ebre court entre 40 et 60 km de distance
parallèlement à la cordillère
Ibérique, dont les altitudes oscillent de 1 000 à
2000 m. De la cordillère se détache vers le nord, entrant
profondément dans La Rioja, la sierra
de la Demanda, qui comporte avec les 2 271 m
d'altitude du mont
San Lorenzo le point culminant riojan. Et près de
l'Ebre, sur les plateaux, les terres sont pour les céréales,
betteraves
et pommes
de terre, tant que les collines sont couvertes
d'immenses vignes
donnant les vins
qui font le renom mondial de la région.cf. Wikipedia
La première journée,
après le trajet depuis Limoges et les retrouvailles devant un bon
repas au Trinquet Moderne à Bayonne, fut consacrée à la visite de
la ville fortifiée de Laguardia près de laquelle se situait notre
hôtel pour la durée du séjour. Hôtel Villa de Laguardia qui
méritait bien son label de « Charme et Séduction dans les
vignobles ». Des vignes à perte de vue, un seul bémol les
vendanges, auxquelles nous espérions assister, sont décalées d’une
semaine !
Le soir même au restaurant
Marixa le ton était donné : La cuisine Espagnole est
excellente mais copieuse ; Ou alors c’est notre Président qui
avait peur qu’on manque !
Le lendemain matin (cool !
départ 10h) visite du Musée de la Culture et du Vin. Tout ce que
vous voulez savoir sur le raisin, ce qu’on peut faire avec (pas que
du vin) et comment on s’y prend, vous pouvez le découvrir dans un
lieu luxueux et magnifique que la famille Vivanco a consacré à ce
don de la terre qui a fait sa fortune.
Dégustation de vins. Repas au restaurant du musée : un agneau pour quatre !
Sobres
et Végétariens s’abstenir !
Pour digérer, visite des
deux monastères consacrés à San Millan le Suso et le Yuso déclarés
au Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco pour leur patrimoine
artistique et architectural.. Le premier décevant est une grotte
aménagée dans laquelle on peut voir des reliques du Saint. On avait
pratiquement les mêmes vestiges dans nos assiettes à midi !
Le second mérite la visite. Construit à plusieurs époques entre
les Vème et XIIème siècles, on y trouve deux églises d’influences
wisigothe et mozarabe d’une richesse impressionnante. La
bibliothèque du monastère est consacrée à la conservation de
livres anciens calligraphiés par les moines Bénédictins. Le fait
que les premiers mots en castillan et en basque ont été écrits
dans le scriptorium du monastère prouve que ce lieu est le berceau
de la langue Espagnole. Nous avons la chance d’avoir une guide
parlant français, charmante et pleine d’humour.
Repas du soir à Escaray, village de
montagne à la Casa Masip. Dans le menu le civet de chevreuil
succède au thon tataki et au canelon dévergondé ?! (Pourtant
François n’est pas là).
Le lendemain
matin le départ parait plus tôt que la veille bien qu’à 10h30 ;
ce doit être les premiers effets de l’alcool !
Quelques kilomètres et nous
voilà à Elciego pour y visiter le must : la Bodega Marques de
Riscal, un site consacré à la tradition et à l’innovation,
composé d’un bâtiment futuriste œuvre de l’architecte canadien
F. Gehry abritant un hôtel figurant dans une catégorie haut de
gamme dénommée « The Luxury Collection » et à quelques
centaines de mètres les constructions d’origine de la bodega
abritant les caves ou sont stockées quelques 40.000 barriques de ce
qui est considéré comme le meilleur vin d’Espagne. Salle des
cuves en bois cerclé de rouge. Somptueuse !
Dégustation !
Ces dames ne sont pas les dernières ! Repas sur place.
Après midi libre.
Déception ! C’est lundi et malgré la crise? les commerces ne
sont pas ouverts.
Rendez vous dans la cave de
l’hôtel pour une dégustation de vin !!!
Sobres et
Végétariens s’abstenir !
Pour le soir repas léger au
restaurant de l’hôtel :
croquetas à volonté (gougères),
poireaux en sauce, petite tomate au fromage, rizotto aux champignons.
Ouf ! on attend le dessert ! Arrivée des entrecôtes
avec leurs frites.
Alors que la plupart d’entre nous
calent, les conversations s’orientent vers les diètes et autres
régimes dés le retour à Limoges.
Dés le lendemain matin, les
volontés sont intactes et nous partons une heure plus tôt que
prévu pour aller faire le plein de jambon, de chorizos, morues et
autres fromages basques dans les halles d’Irun. Pas question non
plus de passer la frontière sans avoir acheté les bouteilles
d’alcool moins onéreuses qu’en France.
Sobres et Végétariens
s’abstenir !
Avant de se quitter, nos
Bayonnais ont réservé au restaurant Henriques le meilleur
restaurant de poisson d’Irun. Il y a aussi un peu de verdure.
Enfin !
Monique notre ministre des finances
nous rassure : malgré la TVA en sus, nous n’avons pas dépassé
le budget. Nous pouvons reprendre la route de Limoges. Et à la
prochaine les Bayonnais !
- roland.gandois@gmail.com - 06.74.71.21.45 article n°19
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